La plateforme Waziup, fruit d’un partenariat entre quatre pays africains et cinq européens a été lancé, jeudi dernier, à Dakar. La directrice générale de Ctic Dakar, Régina Mbodji dont la structure est membre de ce consortium, a indiqué que « c’est le monde rural qui va bénéficier des solutions proposées par cette plateforme mais aussi des entrepreneurs qui veulent développer des solutions à but commercial ».
Le projet Waziup a été lancé, jeudi dernier, à Dakar. Appelé également « Open innovation Platform for lot-Big Data in Sub-Saharan Africa », cette plateforme est issue d’une collaboration entre quatre pays africains et cinq pays de l’Union européenne (Ue). Il regroupe des experts du monde de la technologie, des hubs, des développeurs ainsi que des compagnies africaines évoluant dans les domaines des technologies de l’information et de la communication et de l’agriculture.
Dans un document remis à la presse, les quatre pays africains partenaires sont le Sénégal, le Togo, le Burkina et le Ghana. Dans cette plateforme, on dénombre des business développeurs, des experts en technologie de l’information et de la communication, des entreprises africaines évoluant dans les secteurs de l’agriculture, explique-t-on dans le document. L’intérêt des objets représente l’extension de Internet à des choses et à des lieux du monde physique. Il s’agit de contribuer à l’amélioration des conditions de l’écosystème rural en Afrique subsaharienne. Waziup entend atteindre cet objectif en impliquant les agriculteurs et éleveurs dans le but de développer la plateforme de façon qu’elle réponde au mieux à leurs besoins et attentes. Il s’agira « donc de valider le contenu de la plateforme grâce à des études de cas et une série d’évènements regroupant les développeurs et autres parties prenantes ».
Selon la directrice général de Ctic Dakar, Régina Mbodji, le programme Waziup permet de créer un « pont entre le monde rural ainsi que ses secteurs d’activités clés et le monde des technologies de l’information et de la communication (Tic) ». « Les Tic mises au service du monde rural vont permettre de développer, dans les pays concernés par le programme, de nouveaux outils et de partager de meilleures pratiques, tout en encourageant l’entrepreneuriat et la naissance de startups », explique-t-elle. « L’une des préoccupations du projet Waziup, c’est de résoudre les problématiques des zones rurales en utilisant l’internet des objets ou les objets connectés », indique Régina Mbodji. « Par exemple, comment, avec les objets connectés, on peut régler le vol de bétail, véritable problème au Sénégal », ajoute-t-elle. « Comment utiliser les objets connectés pour tracer le bétail ? Comment utiliser ces objets pour les connecter et assurer le suivi ? », poursuit la directrice générale de Ctic Dakar. Selon elle, « l’idée est de voir comment utiliser ces objets pour aider les agriculteurs à optimiser leurs cultures et à les rentabiliser ». Régina Mbodji assure qu’il y aura un réel impact dans la mise en œuvre de ce programme. Carine Vavasseur, chargée de communication à Ctic Dakar a affirmé qu’il reste un travail de « dissémination » et d’« appropriation » de la plateforme. « L’objectif, précise-t-elle, c’est de créer une communauté autour de celle-ci. Et, il va falloir de grosses actions de communication événementielle ».
Souleymane Diam Sy
(Source : Le Soleil, 8 février 2016)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000