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Presse en ligne : La tutelle appelle à plus de responsabilité

vendredi 14 novembre 2014

La régulation de la presse en ligne au Sénégal fait l’objet, depuis hier, à Saly, d’une réflexion entre les professionnels et acteurs de ce secteur. Le ministre de la Culture et de la Communication, Mbagnick Ndiaye, qui présidait la cérémonie d’ouverture, a plaidé pour plus de responsabilité.

La presse en ligne gagnerait beaucoup à se professionnaliser davantage et à faire sienne la notion de responsabilité, d’éthique et de déontologie. C’est la conviction du ministre de la Culture et de la Communication. Mbagnick Ndiaye qui présidait, hier, l’atelier national sur la régulation de la presse en ligne a rappelé l’importance de secteur qui est, à son avis, devenu une donne incontournable dans l’espace médiatique sénégalais. Cette rencontre de trois jours est organisée par l’Association des éditeurs et professionnels de la presse en ligne (Appel), avec l’appui de l’Organisation internationale de la Francophonie (Oif) et de l’État du Sénégal et porte sur le type de régulation qu’il faut à la presse en ligne sénégalaise et d’Afrique de l’Ouest.

Selon le ministre, la démocratisation de l’accès à l’internet, en plus d’être une source privilégiée dans la quête quotidienne d’une information diversifiée et plurielle, est souvent source de nuisance avec la répétition des dérapages, des dérives ou des attaques injustifiées à la vie privée des personnes. « Il est important que si l’information que vous diffusez peut effectivement construire, elle peut aussi détruire des vies, des familles », a dit Mbagnick Ndiaye.

Selon le ministre de la Communication, liberté de presse et responsabilité vont de pair. « Si la liberté de presse, garantie par le texte fondamental de notre pays, permet théoriquement aux médias de s’exprimer librement sur tous les sujets de leur choix, il est évident que cette liberté d’écrire, de dire et de montrer doit impérativement s’accompagner de la notion de responsabilité sous le sceau de l’éthique », a dit le ministre. Selon Mbagnick Ndiaye, la problématique de la régulation de la presse en ligne renferme les préoccupations essentielles de son département relatives au secteur des médias électroniques dont le développement exponentiel rend très difficile son encadrement administratif et juridique. « La responsabilité de l’administrateur de sites d’information, c’est justement de veiller au traitement professionnel de l’actualité en veillant au respect des règles d’éthique et de déontologie », a dit le ministre, assurant que les conclusions de cet atelier vont aider à enrichir la réflexion dans le cadre de la relecture du projet de Code de la presse.

Pour sa part, Ibrahima Lissa Faye, président de l’Appel a souligné que l’environnement du secteur de la presse est précaire. Selon lui, il faut d’abord être économiquement bien assis pour pouvoir parler de régulation et de professionnalisation. Pour pallier les manquements et autres dérives constatés dans le secteur de la presse en ligne, a-t-il rappelé, l’Appel travaille, depuis deux ans, sur une Charte d’éthique et de déontologie. « Nous pensons qu’avec l’organe d’autorégulation qui sera mis en place, cette charte permettra de résoudre une grande partie des manquements », a fait savoir Ibrahima Lissa Faye. On ne peut parler de régulation sans penser au modèle économique. Les deux vont de pair.

La présidente de la commission Communication et Culture de l’Assemblée nationale a salué la pertinence de cet atelier qui est une opportunité pour produire des réflexions nourries, profondes et pointues, qui va permettre d’appréhender le véritable reflet médiatique du paysage sénégalais. Ces réflexions, selon Aïda Mbodji, vont être versées dans celles consacrées au Code de la presse. Selon la députée, l’Assemblée nationale, après une concertation et des échanges fructueux qui aboutiront à un large consensus, entend, de façon imminente, faire adopter le Code de la presse.

Samba Oumar Fall

(Source : Le Soleil, 14 novembre 2014)

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