L’effort conjoint entre le projet UNESCO-Hewlett-Packard « Passer de la fuite des cerveaux à leur reconquête en Afrique » et l’Institut des grilles du CNRS vient de permettre l’installation d’une première grille de calcul à l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD), à Dakar au Sénégal, offrant ainsi aux chercheurs la possibilité d’une coopération internationale plus importante. A terme, ce projet devrait doter des universités de cinq pays d’Afrique de la technologie des grilles informatiques pour aider à juguler la migration des diplômés africains en leur apportant les outils nécessaires à leurs recherches. Les grilles informatiques sont des infrastructures matérielles et logicielles qui regroupent et intègrent des réseaux informatiques, des bases de données et des outils scientifiques de pointe situés en divers lieux afin de créer un environnement virtuel dans lequel les utilisateurs peuvent travailler en réseau. Interconnectés par Internet, ces ensembles de serveurs ou d’ordinateurs permettent de traiter ou de stocker des données et de multiplier la puissance et la rapidité des calculs.
Le nœud de grille de l’UCAD, mis en place par l’Institut des Grilles du Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS, France), est le premier en Afrique subsaharienne de la grille de calcul créée par l’Union Européenne en 2004 (Enabling Grids for E-sciencE, EGEE) ayant pour but le développement d’une coopération à l’échelle mondiale et à destination de nombreuses applications scientifiques.
La mise en service de ce premier maillon est une étape significative dans la réduction de la fracture numérique Nord-Sud. Elle permettra d’accroître la coopération scientifique internationale de l’Afrique subsaharienne en général et plus particulièrement au Sénégal. Grâce à elle, les chercheurs de l’Université de Dakar disposent désormais de ressources informatiques considérables.
Ce résultat a été rendu possible grâce à une coopération entre, notamment, l’UCAD, le CNRS, qui a soutenu et apporté son expertise à l’établissement de ce nœud, la fondation française "Partager le savoir", qui a aidé à cerner la problématique des grilles en Afrique, l’ambassade de France au Sénégal, qui a financé la mission de l’Institut des grilles à Dakar, et enfin, le projet UNESCO/Hewlett-Packard qui a fourni matériel informatique de pointe, soutien financier et formation à la mise en place, la gestion et l’utilisation des grilles informatiques.
Internet et les grilles de calcul sont des outils privilégiés du développement de centres d’excellence émergents sur le continent africain et de leur intégration au niveau mondial. On sait combien désormais le développement économique est lié à la pénétration des technologies numériques.
Le projet destiné à l’Afrique fait suite au succès d’un projet similaire de Hewlett-Packard et de l’UNESCO pour l’Europe du sud-est, lancé en 2003. Trois ans après sa mise en route, celui-ci avait permis la création de sites Web, de bases de données et de nouveaux projets de recherche dans plusieurs universités de la région. Quatre universités avaient acquis une totale autonomie en ce qui concerne l’utilisation de la technologie des grilles, et le projet se poursuivait dans trois autres.
(Source : CNRS, 16 septembre 2008)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
17 227 783 abonnés Internet
Liaisons louées : 4 420
Taux de pénétration des services Internet : 97,12%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
297 046 abonnés
256 076 résidentiels (86,21%)
40 970 professionnels (13,79%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
20 854 830 abonnés
Taux de pénétration : 117,57%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000