Près de 93 entreprises américaines spécialisées dans les Technologies de l’information et de la communication (Tic) ont exprimé leur intention de travailler avec le Sénégal, a révélé, hier à Dakar, Phillip Bond, sous-secrétaire américain chargé de la technologie. « Le leadership du président Wade et sa vision en technologie donnent de bonnes possibilités de croissance et un futur très prometteur pour les partenariats », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse sur le programme pilote sur l’Initiative américaine de liberté numérique (Dfi, en anglais).
M. Bond a indiqué que « le Sénégal (pays pilote) était un pionnier qui traçait les pas que les autres allaient suivre ». A cet effet, il a estimé que compte tenu de « son infrastructure en technologies, le Sénégal pouvait être pris comme un tremplin pour l’Afrique de l’Ouest ». Au Sénégal, le programme est d’un coût de 6,5 millions de dollars pour une période de trois ans. S’il réussit, signale-t-on, il sera étendu à 20 pays dans les cinq prochaines années afin d’accroître la compétitivité de leurs économies et la croissance, pour un coût total de 150 millions dollars pour l’ensemble des sélectionnés. « Une technologie de l’information et de la communication bien conçue dans les pays en développement peut assurer un accès essentiel et peu coûteux aux marchés intérieurs et mondiaux, en permettant à la main invisible du marché de venir au secours des pauvres », lit-on dans un document de présentation du Dfi.
Fatimata Sèye Sylla, directrice du programme Dfi au Sénégal, a souligné qu’avec la mondialisation, il faut être préparé pour vendre en dehors du marché domestique. « Sans visibilité, nous ne pouvons exporter au moment où nous serons envahis par d’autres marchandises et services », a-t-elle expliqué. Elle a souligné l’expertise des volontaires sénégalais et américains en direction des bénéficiaires du programme Dfi, lancé en mars 2003 par le gouvernement américain et opérationnel huit mois plus tard au Sénégal afin d’aider les petits entrepreneurs locaux à accroître leurs affaires au moyen des Tic. Sur 22 porteurs de projets, 4 ont été sélectionnés dont un cybercentre pour les femmes à Fatick. Les projets du Dfi visent l’accès aux marchés, le renforcement des capacités managériales des Pme locales, l’e-finance (porte-monnaie électronique), les télécentres et téléservices (le projet cyberlouma destiné aux commerçants sera lancé fin mars).
« C’est une nouvelle forme de partenariats pour le bénéfice direct des peuples en opportunités commerciales », a ajouté David Gross, coordonnateur en communications internationales et en politique d’information au bureau des affaires économiques et commerciales du Département d’Etat américain. « L’idée est de faire quelque chose de différent et de puissant en termes de création d’emplois, d’éducation et de développement des relations humaines grâce à un partenariat très fort entre les gouvernements et les secteurs privés », a poursuivi l’ambassadeur Gross.
Aps
(Source : Le Quotidien 6 mars 2004)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
17 227 783 abonnés Internet
Liaisons louées : 4 420
Taux de pénétration des services Internet : 97,12%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
297 046 abonnés
256 076 résidentiels (86,21%)
40 970 professionnels (13,79%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
20 854 830 abonnés
Taux de pénétration : 117,57%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000