Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra) a demandé à la Radio et à la télévision publiques la reprise illico des « émissions légales et de débats contradictoires réservées aux partis politiques » ?
Dans un communiqué rendu public, le Cnra a dit avoir constaté « un déséquilibre persistant » dans le traitement de l’information de ces mêmes médias du service public au détriment de certains partis politiques, estimant que c’est « en violation des dispositions de la loi relative au pluralisme à la radio et à la télévision ».
Et le Cnra, comme avant lui le Haut conseil de l’audiovisuel (Hca), de ressasser les veilles revendications y compris « l’accès équitable de tous les acteurs politiques, syndicaux et des organisations reconnues, de la société civile à ces médias, conformément aux dispositions des lois et règlements ». Le Cnra a aussi déploré « le non-respect des institutions de la République et de la vie privée des personnes », « le non-respect par des radios communautaires » de leurs cahiers de charges, notamment des « dispositions relatives à la publicité et à l’actualité politique ».
Dans son document, le Conseil national de l’audiovisuel a mis en évidence plusieurs griefs contre les médias en général. On notera que ce sont les mêmes griefs qui reviennent sans cesse depuis toujours comme « la diffusion de films érotiques prônant la violence », les « clips musicaux obscènes », l’« omniprésence de telenovelas sur les petits écrans », la « non-préservation dans les programmes de nos chaînes de télévision, de l’image des enfants, des adolescents et des femmes », etc.
La Radio et la télévision publiques vont-elles enfin se plier aux injonctions du Cnra ? Peu sûr. Non pas parce que responsables de la Rts sont têtus, mais parce que, comme nous l’a dit un des membres de ce Conseil, « l’ordre attendu d’en haut ne viendra sûrement pas ». Les responsables de la Rts, des responsables abstraits ? En tout cas, le rôle du Conseil de régulation de l’audiovisuel semble être confiné aux « remarques » et « indignations » de principe. Sans pouvoir de contrainte, il ne peut en être autrement.
Felix NZALE
(Source : Sud Quotidien, 20 juillet 2007)
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