Dans le cadre du projet Netherlands trust funds IV (Ntf-IV) piloté par le ministère des Affaires étrangères néerlandais (à travers l’agence Cbi) et l’Agence de l’organisation des nations unies et de l’Organisation mondiale du commerce (International trade center), dix (10) entreprises sénégalaises qui excellent dans le domaine des Technologies de l’information et de la communication, séjournent depuis le 5 novembre sur les bords de la lagune Ebrié. Ce, afin de voir comment établir des relations d’affaires avec le secteur privé ivoirien.
Ainsi, en coordination avec l’Agence sénégalaise de promotion des exportations (Asepex) et l’Organisation des professionnels des Tic du Sénégal (Optic), la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire (Cci-Ci) a organisé ce mardi 6 novembre 2018, une réunion d’information à travers le thème : « Présentation du marché ivoirien et opportunités d’affaires entre les entreprises sénégalaises et ivoiriennes ».
« Recevoir une mission de prospection économique sénégalaise est pour nous un signal fort pour l’intégration sous-régionale quand on sait la place de choix qu’occupent le Sénégal et la Côte d’Ivoire au sein de l’Uemoa », a insisté le représentant du président de la Cci-Ci, Sanogo Mamadou. Pour lui, la présence ce jour de cette délégation sénégalaise contribuera au renforcement de la coopération entre la Côte d’Ivoire et le Sénégal et « cadre avec les Accords de partenariats économiques qui encouragent la création d’un bloc régional plus fort ».
Dans cette coopération où le représentant de l’Optic (Sénégal), équivalent du Groupement des opérateurs des Technologies de l’information et de la communication (Gotic), a présenté les expertises et les solutions digitales des entreprises sénégalaises (en rapport avec les banques, la finance, la microfinance, les assurances, etc).
Le président du Gotic, Patrick M’Bengue, a, pour sa part, présenté les opportunités qu’offre le secteur des Tic en Côte d’Ivoire. Sur 1500 milliards de Fcfa de chiffre d’affaires que représente ce secteur, son groupement représente 90% de ce chiffre, soit 250 milliards de Fcfa. « Il y a de la place à prendre dans ce secteur », a-t-il lancé à l’endroit des hôtes.
Il note que ce secteur au niveau du public est chapeauté et régulé par le ministère de l’Économie numérique avec ses structures (Artci, Ansut, Aigf, Vitib, Esatic, etc.). Pour Guy M’Bengue, le privé dans le secteur des Tic joue un rôle important. Car, il a contribué à l’amélioration du code de télécommunication en 2012, grâce à une ordonnance. Il a aussi été au cœur de la mise en place des aménagements fiscaux pour permettre au secteur des Tic de se dynamiser. Sans oublier la création des dispositifs d’appui pour soutenir les Pme et start-up.
Kamagaté Issouf
(Source : Fraternité Matin, 6 novembre 2018)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
17 227 783 abonnés Internet
Liaisons louées : 4 420
Taux de pénétration des services Internet : 97,12%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
297 046 abonnés
256 076 résidentiels (86,21%)
40 970 professionnels (13,79%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
20 854 830 abonnés
Taux de pénétration : 117,57%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000