"Comme beaucoup d’idées ambitieuses, Google Print a provoqué un débat et des discussions saines. Et nous avons écouté. Ces derniers mois, nous avons discuté avec de nombreux éditeurs, des entreprises d’édition et des auteurs de notre projet", écrit Adam Smith, responsable du programme, sur le site Internet de l’entreprise. "Désormais, les détenteurs des droits peuvent nous dire quels livres ils préfèreraient ne pas nous voir numériser, si nous les trouvons dans une bibliothèque. Pour (leur) permettre d’examiner ces possibilités, nous ne numériserons aucun livre sous copyright d’ici à novembre", ajoute M. Smith.
L’opération "Google Print", annoncée le 12 décembre 2004, ambitionne de numériser en six ans 15 millions de livres émanant de quatre prestigieuses bibliothèques américaines et une Anglaise, afin de les rendre librement consultables sur la Toile. Ce projet est le fruit d’un accord entre l’entreprise californienne et les bibliothèques des universités américaines de Harvard, Stanford, du Michigan, l’université britannique d’Oxford et la Bibliothèque de New York.
Début d’une concrétisation du rêve d’une bibliothèque universelle, le projet du moteur de recherche sur Internet le plus utilisé au monde avait alors été décrit par ses promoteurs comme un tournant comparable à celui de l’invention de l’imprimerie à caractères mobiles par Gutenberg vers 1450. Cette opération, véritable défi technique et logistique, pourrait prendre dix ans, pour un coût estimé entre 150 et 200 millions de dollars.
Mais l’initiative avait provoqué une levée de boucliers, notamment en Europe, de la part d’éditeurs et d’auteurs inquiets du non-respect de leurs droits sur ces oeuvres, mais aussi de hauts responsables culturels et politiques alarmés par une possible hégémonie américaine dans le secteur de l’accès aux produits culturels. Le président de la Bibliothèque nationale de France (BNF), Jean-Noël Jeanneney, avait estimé en février dernier que le projet serait forcément mené "dans un esprit américain".
M. Jeanneney, ancien ministre de la Communication de son pays, avait appelé "les décideurs européens à organiser en face une présence française et européenne" et "faire un grand effort de numérisation" des collections.
Créée en 1998 en Californie par deux jeunes informaticiens devenus depuis milliardaires, l’entreprise Google a connu une croissance exponentielle, parallèlement au développement de l’Internet grand public.
Financée en très grande partie par la publicité placée sur son moteur de recherche qui se flatte d’indexer plus de huit milliards de pages, la firme a graduellement développé des dizaines d’applications et de services gratuits et populaires auprès des internautes : cartographie, informations ou imagerie. Entrée le 19 août 2004 sur le Nasdaq, le marché américain de cotation des valeurs de la "nouvelle économie", à 85 dollars, l’action de Google a récemment dépassé les 300 dollars et s’échangeait, vendredi 12 août, à 289.72 dollars à la clôture à Wall Street.
AFP
(Source : Le Soleil, 17 août 2005)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
16 649 296 abonnés Internet
Liaisons louées : 4 433
Taux de pénétration des services Internet : 99,03%
9 749 527 utilisateurs
Taux de pénétration : 58,20%
8861 noms de domaine actifs en .sn
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
279 856 abonnés
239 481 résidentiels (85,57%)
40 375 professionnels (14,43%)
Taux de pénétration : 1,62%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
20 607 679 abonnés
Taux de pénétration : 119,79%
3 850 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 23%
Facebook : 2,95 millions
Instagram : 1,1 million
LinkedIn : 800 000
Twitter : 189 800