Hier matin durant quelques heures, les réseaux sociaux ont été coupés au Niger. Facebook, twitter, SMS... plus rien ne fonctionnait. Les autorités nigériennes ont justifié une telle décision de censure jusqu’à samedi inclus pour éviter « de nouveaux débordements haineux », faisant référence aux attaques anti-chrétiens du week-end dernier. Mais en début d’après-midi la mesure était finalement suspendue.
Hier matin le ministre de l’intérieur du Niger, Massaoudou Hassoumi, joint par RFI justifiait sa décision : « nous avons décidé de bloquer les réseaux sociaux pour encadrer la journée de prière vendredi ». Selon le ministre de l’intérieur vendredi et samedi dernier les appels à la haine anti-chrétiens et les appels aux manifestations violentes ont été relayés via les SMS.
Tous les médias de réseaux devaient être suspendus jusqu’à ce samedi inclus.
Pourtant dès la mi-journée hier, changement de stratégie. Sans explications, l’ordre est donné aux opérateurs de rouvrir les vannes aux réseaux sociaux. Pour beaucoup à Niamey, cette fermeture des réseaux était vécue comme une nouvelle illustration de la part du pouvoir de limiter la liberté d’expression. Pour Boubacar Diallo, journaliste et ancien président de la Maison de la presse de Niamey, les autorités de Niamey se trompent de stratégie. « Cette jeunesse utilise beaucoup les SMS et les médias sociaux, explique t-il à RFI. Le pouvoir risque donc d’avoir cette jeunesse contre lui : ses méthodes de censure musclées ne feront qu’empirer les choses ! La tension est déjà assez vive au Niger et ça risque de dégénérer si on n’y prend pas garde ».
Mardi soir déjà, une dizaine de radios et télévisions privées ont simultanément suspendu leurs émissions pendant 5 minutes pour protester contre les violences policières exercées contre des journalistes en marge des manifestations le week-end dernier.
(Source : RFI, 23 janvier 2015)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000