Les réseaux ont, selon bon nombre de citoyens, joué un rôle fort dans les fuites notées lors des épreuves de Baccalauréat de cette année. Moussoukoro Diop, un digital manager, s’est exprimé sur le sujet.
Pour lui donc, « les réseaux sociaux n’ont fait que rendre viral un système corrompu déjà bien huilé. Ces fuites existent depuis longtemps, mais les gens en entendent davantage parler parce que ça circule dans les réseaux sociaux. Avant quand il y’avait des fuites, c’était dans un cercle fermé, c’est-à-dire dans une école ou un quartier par exemple, avec des élèves qui tombent dessus et qui se partagent les sujets. Mais maintenant avec Whatsapp par exemple, on peut être à Dakar et partager avec un cousin qui est à Saint-Louis ou Ziguinchor ».
Le digital manager considère en outre que « c’est malheureux de le dire, mais les fuites ont toujours existé, les gens n’ont pas arrêté de faire des alertes. C’est juste que les réseaux sociaux ont amplifié ce phénomène. Ce sont les adultes qui sont dans le système qui vendent ces fuites ; indexer les réseaux sociaux, c’est noyer le poisson et fuir les responsabilités. Les réseaux sociaux n’ont pas créé les fuites. Ce qu’il faut chercher à savoir et expliquer c’est comment les épreuves sont arrivées sur les réseaux sociaux. Je ne vois pas pourquoi il faudrait diaboliser les réseaux sociaux, c’est comme lorsqu’on marche dans la rue, on peut toujours rencontrer des personnes mal intentionnés. Donc sur les réseaux sociaux, il faut juste avoir le comportement que l’on a dans la vie de tous les jours, que les ordinateurs ne nous donnent pas le courage de faire des choses que l’on ne fait pas dans la vraie vie ».
Comme défendant les réseaux sociaux, il dira qu’ils « peuvent apporter beaucoup de choses positives aux enfants, certains créent des groupes pour se partager des exercices ou cours, il y a des systèmes qui ne sont basés que sur le digital, comme Ecole au Sénégal où des professeurs donnent des cours gratuits en ligne. Il y a des initiatives qui sont là et qui permettent aux élèves de réviser et d’avoir des connaissances. Il y a donc un apport certain pour l’éducation, mais on ne met pas en avant le côté positif des réseaux sociaux ».
(Source : Senenews, 7 juillet 2017)
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