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Modernisation de l’état civil : Le nettoiement du fichier en ligne de mire

mercredi 17 août 2016

Le Projet de modernisation et d’informatisation de l’état civil, initié par le ministère de la Gouvernance locale, vise à nettoyer le fichier en vue de sa meilleure gestion, a déclaré Abdoulaye Sène, consultant et formateur en décentralisation et en développement local.

‘’Le ministère de la Gouvernance locale, à travers le Centre national de l’état civil (CNEC), a un projet d’informatisation de l’état civil au Sénégal. Ce n’est pas encore généralisé, mais la volonté politique est là et les moyens vont certainement suivre’’, a-t-il dit.

Chargé de faciliter l’atelier sur la formation initiale des officiers d’état civil et des agents pour la région de Fatick, Abdoulaye Sène s’adressait à la presse au deuxième jour de cette rencontre qui prend fin jeudi.

Selon lui, ‘’la situation de l’état civil montre que c’est un service essentiel de l’Etat, dont la gestion n’est pas des meilleures. Il y a beaucoup d’enfants qui ne connaissent pas encore le centre d’état civil, parce qu’ils ne sont pas déclarés’’.

‘’Et, malheureusement, ce sont des enfants qui doivent faire leurs premiers examens, c’est-à-dire le Certificat d’études primaires ou l’entrée en 6ème. Et ils ont rencontré beaucoup de difficultés à participer à cet examen justement parce qu’ils n’ont pas de pièces d’état civil’’, a expliqué M. Sène.

Il a signalé que ‘’presque dans toutes les régions du Sénégal, il y a des cas de non déclarations à l’état civil’’. Pour lui, ‘’cela dénote une non-exhaustivité des données qui existent au niveau de l’état civil’’.

Il s’y ajoute aussi que ‘’les données qui existent au niveau de l’état civil ne sont pas des données fiables, parce qu’il y a des doublons de gens qui ont été déclarés et qui sont revenus à l’état civil pour une autre naissance’’, a fait remarquer le consultant. Tout cela pour dire que ‘’la gestion de l’état civil pose problème au Sénégal et que beaucoup parmi les responsables de l’état civil réclament la modernisation, mais surtout l’informatisation de l’état civil [pour] nettoyer le fichier’’, a martelé le spécialiste de la décentralisation et du développement local.

‘’Lors des élections locales qui ont eu lieu au mois de juin 2014 et au cours desquelles presque les 80% des conseils ont été renouvelés, on a eu beaucoup de nouveaux officiers d’état civil qui ne se sont jamais frottés à l’état civil. Donc, il leur fallait un renforcement de capacité’’, a-t-il justifié.

‘’A côté de ces officiers d’état civil, il y a également les agents d’état civil. Certains ont eu une expérience parce qu’ils ont commencé à travailler à l’état civil avant l’élection de 2014 et d’autres sont venus avec les nouveaux maires. Donc, il fallait renforcer tous les acteurs afin d’améliorer la gestion de l’état civil’’, a-t-il poursuivi.

‘’Il y a également les maires qui ont sollicité à chaque fois d’avoir un renforcement de capacité en état civil compte tenu de la situation que l’état civil du Sénégal connaît’’, a-t-il ajouté.

Il a souligné que c’est en réponse à la demande de ces maires que le Centre national d’état civil, en rapport avec l’Union européenne et le Projet de modernisation de l’état civil, va aussi organiser ces ateliers régionaux qui doivent avoir lieux dans 14 régions du pays’’, a poursuivi le consultant.

D’ailleurs, ‘’cette formation peut apporter deux choses : d’abord, une meilleure connaissance de l’importance de l’état civil qui peut pousser les agents et les officiers d’état civil à faire la sensibilisation aux personnes qui doivent déclarer les faits d’état civil’’, a dit M. Sène.

"D’autre part aussi donner la capacité et les moyens aux agents d’état civil de mieux faire leur travail, parce qu’ils sont plus outillés en matière de connaissance dans la gestion de l’état civil’’, a-t-il terminé.

(Source :APS, 17 août 2016)

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