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Menacée par la concurrence : La Poste veut rebondir par le publipostage

jeudi 15 avril 2004

Ployant sous les coups de boutoir de concurrents de toutes sortes, la Poste veut se refaire par le publipostage. Un moyen d’enrichir cette société et d’amoindrir la concurrence à laquelle elle doit faire face depuis le développement des nouvelles technologies de l’information et de la communication. Il n’est plus un secret de polichinelle que la Poste est rudement concurrencée par les nouvelles technologies de l’information et de la communication. Surtout Internet qui grignote de plus en plus la part de marché de la Poste. Mais cette société spécialisée dans la transmission de courrier a découvert une nouvelle trouvaille. Il s’agit du publipostage. C’est-à-dire la publicité par la poste. Ainsi, la Poste veut s’accaparer d’un marché de mille entreprises prêtes à utiliser la voie postale comme un moyen d’atteindre des clients potentiels. Ce qui permettra à la société de mieux faire face à la rude concurrence menée par les Ntic. Pour Mme Racky Bâ, chef de cellule marketing, "le publipostage permettra à la Poste de rebondir face à la concurrence qui l’assaillit et de gagner des revenus substantiels" pour entretenir la société et ses mille huit cents agents. Et déjà, Mme Racky Bâ a pris contact avec le Conseil national du patronat et les agences de communications. D’ailleurs une association de publipostage est créée à cet effet par ces trois entités. Mais, le grand obstacle qui pourrait se dresser devant eux serait l’entretien des fichiers d’adresse et des 85 mille boites postales, soutient-elle. Les "enjeux sont énormes", a lancé le chef de la cellule marketing lors d’un point de presse tenu hier. Pour elle, "les évolutions profondes que connaît l’économie mondiale, à savoir l’intensification de la concurrence, la globalisation de l’économie, l’émergence des groupements régionaux et l’ouverture des marchés les uns vers les autres, nous imposent, pour la sauvegarde de nos capacités et pour éviter notre marginalisation, de faire de profondes réformes dans le but d’accélérer l’ouverture de nos économies et leur intégration dans le monde". Avant d’ajouter qu’il faut également "développer encore plus la capacité compétitive de nos entreprises afin qu’elles puissent sauvegarder leurs positions et les renforcer dans les marchés intérieurs et extérieurs".

Mme Racky Bâ indique que “le développement de l’Internet, l’apparition du commerce électronique, les téléphones portables et les services qu’offrent déjà ceux de la troisième génération sont à la portée de tous, lorsque que l’on sait, d’après certaines statistiques, que le nombre d’utilisateurs d’internet est de 20 % dans nos pays". Alors pour éviter l’exclusion, elle préconise qu’il "nous faut impérativement nous insérer dans des processus de communication universelle. De ce point de vue, les postes ont un rôle essentiel à jouer à travers le service universel qui est une forme d’accès équitable à la société de l’information". Surtout avec son réseau de "135 postes, 85 mille boites postales".

Si le publipostage est encore méconnu au Sénégal, "84 % des canadiens ouvrent les envois de publicité qui leur sont adressés et 62 % affirment avoir lu les envois publicitaires par courriers. En Iran le volume du publipostage représente 20 % de la quantité globale du courrier. Et en côte d’Ivoire, 98 % des messages publicitaires acheminés par la poste sont lus par leurs destinataires et 71 % ont un objectif de vente explicite". Seul le Sénégal est à la traîne en la matière. C’est ce vide que la poste veut combler. D’autant plus que c’est un créneau porteur de mille entreprises qui pourraient apporter des sommes additionnelles à la poste.

Moustapha BARR

(Source : Wal Fadjri 15 avril 2004)

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