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Menace sur l’industrie des centres d’appel au Sénégal : Trois questions à Baïdy Agne, président du Conseil national du patronat

lundi 25 octobre 2004

En quoi cet arrêté vise-t-il spécifiquement le Sénégal, et comment avez-vous été impliqué dans ce dossier ?

Cet arrêté, rappelons-le, porte spécifiquement sur les télé services et plus particulièrement les centres d’appels. Or, dans ce secteur, les entreprises marocaines, tunisiennes et sénégalaises sont les seules à réaliser des prestations en langue française. Il faut savoir que pour le Sénégal, cela représente à peu près 1000 emplois, le Maroc 8000, la Tunisie à peu près la même chose. En fait, cela représente moins de 20 000 emplois dans un marché français notamment qui emploie environ plus de 200 000 emplois dans ce secteur. Par ailleurs, il faut dire que de la Présidence à la Primature, en passant par l’Apix, tout le monde a été impliqué, chacun à son niveau, pour défendre davantage la position du Sénégal sur cette question. Pour ma part, au nom du Cnp, j’ai été saisi de la question lors de mon séjour à Paris, par le ministre Conseiller économique de l’ambassade du Sénégal en France en l’occurrence Mohamed Dione, et aussi les responsables du Pcci qui, à mon avis, est l’une des entreprises les plus concernées par la question. C’est donc une action conjuguée qui nous a permis d’arriver à ce bon résultat, je dirais.

Parleriez-vous d’un recul du gouvernement français ?

Non, je dirais tout au moins qu’ils ont été sensibles à toute la mobilisation qui a été déployée, en France comme au Sénégal, et nous avons toutes les raisons de penser et d’espérer qu’en réalité, le délai du 31 décembre prochain édicté pour statuer sur la question, est peut-être une manière de ranger cet arrêté dans les tiroirs. Et c’est tant mieux si les milliers d’emplois dans ce secteur sont préservés.

Ne pensez-vous pas qu’avec toute la pression exercée par certains milieux d’affaires et même politiques français, ce résultat ne fait que reculer l’échéance pour mieux appliquer cette mesure réglementaire ?

Sans triomphalisme aucun, je ne pense pas qu’ils reviendront sur cette question spécifique, sous une forme ou une autre, qui pénaliserait le secteur des télé services dans les trois pays que j’ai cités tantôt. Propos recueillis

Par Malick NDAW

(Source : Walf Fadjri, 25 octobre 2004)

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