Le Rassemblement des entreprises du secteur des technologies de l’information et de la communication appelle à conjuguer les forces et initiatives pour faire face aux cyberpirates et renforcer la sécurité numérique du Sénégal. Le Restic invite le ministre de l’Economie numérique à coordonner une initiative publique et privée d’envergure pour lutter contre la cybercriminalité, qui est un terrorisme d’un genre nouveau.
« Il est urgent de mettre en place une task-force nationale de haut niveau pour conjurer ces nouveaux fléaux et délits qui font perdre des milliards aux administrations et entreprises privées », alerte Moustapha Diakhaté, président du Restic.
Le coût de la cybercriminalité est estimé à 3,5 milliards d’euros en Afrique. Seuls 6% des incidents sont découverts par les employés de cybersécurité, et 55% des institutions financières recourent à la sous-traitance pour leurs activités de cybersécurité.
Selon Africa Tech Mag, entre janvier et août 2020, 28 millions de cyberattaques ont eu lieu en Afrique.
« Les données qui transitent dans les réseaux informatiques sont devenues un élément essentiel de toute économie moderne, ce sont des sources indispensables dans nos civilisations qu’on appelle d’ailleurs écosystème digital. Ainsi, les blocs de données ou big data sont devenus des cibles lucratives pour les groupes terroristes », renseigne le Restic.
Selon cette source, la sécurité doit être mise en œuvre d’une manière compatible avec les valeurs reconnues par les sociétés démocratiques, notamment la liberté d’échanger des pensées et des idées, la libre circulation des informations, la confidentialité des informations et des communications, la protection appropriée des informations personnelles, l’ouverture et la transparence.
Le Restic encourage le ministre de l’Economie numérique dans sa démarche inclusive et participative, tout en insistant sur l’accélération des mesures pour l’émergence d’une économie numérique vibrante et génératrice d’emplois.
Khady Sonko
(Source : Le Quotidien, 25 janvier 2022)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000