Les logiciels libres pourraient être une aubaine pour les jeunes en milieu d’affaires. Le projet E-Riders Sénégal initié par Open society intiatives for west africa Osiwa en a été une parfaite illustration. Ce projet a permis à quatre jeunes de créer leur propre entreprise « Xam-xam africa ». Ils développent des portails et font des prestations de services en tant que structure informatique à destination de la société civile. Ces jeunes ont été formés par l’Ong Bokk jang dans le cadre de la mise en œuvre de ce projet. E-Riders a pour objectif, selon la présidente de l’Ong, d’encadrer un groupe de quatre jeunes pour les former en gestion d’entreprise avec les logiciels libres. Fatimata Sèye Sylla a indiqué qu’elle a adhéré à ce projet parce que cela permet de développer le génie logiciel de nos jeunes. C’est ainsi qu’elle fait l’apologie des logiciels libres. « Il est vrai que les informaticiens qui sont formés sur les logiciels propriétaires savent beaucoup de choses, mais ils ne créent pas. Ce qui est intéressant avec le logiciel libre, c’est que c’est ouvert, on peut le modifier comme on veut », a souligné l’ancienne directrice de Dfi. Le membre du comité de pilotage de Catia d’ajouter, toujours à propos du logiciel libre, que « les codes source sont disponibles, on peut regarder la structure, on peut la modifier, on a la liberté de la copier sans pourtant être sanctionné. Tout ce qu’on demande, c’est de signer après avoir modifié. Ce travail vous permet d’augmenter votre expertise parce que vous partez de la connaissance de quelqu’un pour apporter quelque chose. C’est cet esprit de partage, de communauté qui est intéressant ». La coordonnatrice nationale de African Civil Society for the Information Society (ACSIS) a, par ailleurs, précisé que « si vous achetez un logiciel libre, vous avez la possibilité de le copier autant de fois que vous voulez sans pour autant être poursuivi, de le modifier et de l’adapter à votre guise. Dès qu’on a la possibilité de faire cela, on est un crack ». Le projet I-Rides a permis de créer des emplois et de jeunes entrepreneurs qui ont leur autonomie. L’Ong Bokk jang préconise aux jeunes qui travaillent avec elle de penser à des solutions avec des logiciels libres qui sont plus facilement livrables parce qu’étant moins chers et « cela nous aurait permis de développer les compétences locales pour pouvoir assurer le suivi de ces produits ».
Ibrahima Lissa Faye
(Source : Sud Quotidien, 7 août 2006)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
17 227 783 abonnés Internet
Liaisons louées : 4 420
Taux de pénétration des services Internet : 97,12%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
297 046 abonnés
256 076 résidentiels (86,21%)
40 970 professionnels (13,79%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
20 854 830 abonnés
Taux de pénétration : 117,57%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000