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Libéralisation des télécoms le 19 juillet prochain : Le compte à rebours a commencé pour la Sonatel

samedi 3 juillet 2004

“Après l’ère du monopole et des privatisations, le temps de libérer les énergies est venu”, a déclaré hier le Premier ministre Macky Sall, qui présidait l’ouverture des journées de concertation sur la libéralisation du secteur qui prennent fin aujourd’hui. Selon le chef du gouvernement, si le Sénégal veut garder sa place de leader en Afrique de l’Ouest, “nous devons entreprendre, plus que, par le passé des actions d’impulsion, d’incitation et d’encadrement”.

Pour le Premier ministre, il n’y a pas meilleur moyen que la libéralisation des énergies et des initiatives et leur encadrement par l’Etat dans le sens de l’intérêt général. “C’est pourquoi, dès décembre 2001, rappelle-t-il, le gouvernement a présenté un projet de loi qui a mis en vigueur un nouveau Code des télécommunications et créé une Agence de régulation des télécommunications (Art) ouvrant la voie à une libéralisation effective du secteur des télécommunications à travers des procédures claires et transparentes”, souligne le Premier ministre. C’est ainsi que, poursuit Macky Sall, l’Etat a consacré la fin du monopole de la Société nationale des télécommunications (Sonatel) le 19 juillet 2004. “Le 20 juillet sera donc le premier jour d’une ère nouvelle pour l’Etat, car il marque la possibilité pour de nouveaux opérateurs de bénéficier des autorisations de l’Etat, leur permettant d’opérer dans un cadre réglementaire défini.”

Ce cadre réglementaire préoccupe les opérateurs comme la Sonatel et la Sentel déjà présentes sur un marché des télécommunications qui pèse près de 500 millions de dollars (environ 275 milliards de francs Cfa). Pour le directeur général de la Sonatel, Cheikh Tidiane Mbaye, le cadre de régulation doit favoriser les investissements et stimuler l’innovation. Il s’agit, selon lui, d’assurer une concurrence saine qui favorise une baisse des prix au bénéfice des consommateurs. “Les enjeux de la libéralisation doivent forcément viser les télécentres, éviter une libéralisation sauvage. Il faut que la libéralisation soit responsable et qu’il y ait un bon équilibre entre les différents acteurs. Il s’agira aussi de responsabiliser l’Agence de régulation. L’Etat et l’Art doivent donc établir des règles du jeu claires”, indique le Dg de la Sonatel. Son vis-à-vis à la Sentel, Matjas Savodnik, renchérit qu’il faut fixer des règles pour la libéralisation. Le nouveau Dg du deuxième opérateur mobile sera l’avocat des gérants de télécentres. “Beaucoup de télécentres n’ont pas d’alternatives. Du point de vue de la concurrence, ils n’ont pas beaucoup de choix. La libéralisation doit donc profiter aussi aux télécentres”, indique M. Savodnik. Les opérateurs présents et futurs ne doivent avoir aucune crainte. “Une libéralisation ne va pas avec le mot sauvage. Lorsque vous faites une libéralisation sauvage, vous n’avez pas libéralisé, vous avez échoué", soutient M. Thierno Ousmane Sy, président du comité de pilotage des journées de concertation sur la libéralisation du secteur des télécommunications, par ailleurs conseiller du président de la République chargé des Ntic. Et de poursuivre : "Nous avons une politique, un secteur dynamique. Nous avons dans ce secteur aussi bien le secteur privé, l’Etat et les organisations patronales et syndicales des experts de très haut niveau sur lesquels nous comptons pour définir la meilleure stratégie possible. Et nous avons au sein de l’Etat toutes les expertises qui nous permettront d’implémenter une stratégie pertinente définie par le président de la République.” Une lettre de politique sectorielle sera publiée dès que le chef de l’Etat aura reçu les conclusions des journées de concertation, avance M. Sy.

Johnson MBENGUE

(Souirce : Wal Fadjri 3 juillet 2004)

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