Les données de la Conférence des Nations-Unies sur le commerce et le développement (Cnuced), indiquent que les services représentent 30% du commerce international, avec un taux de progression supérieur à celui du flux des marchandises. Les services occupent une place importante dans le Pib des pays industrialisés, où ils constituent l’essentiel des richesses produites. Le Sénégal veut aujourd’hui tirer le maximum de profits de ses services et figurer parmi les plus performants des 48 pays qui ont déposé leurs dossiers à l’Organisation mondiale du commerce (Omc). Les services comme les télécommunications, les finances, la distribution, l’éducation, le tourisme, le transport, entre autres, seront mis en exergue. Conformément aux directives de l’Omc sur la libéralisation des services, le ministère du commerce a tenu hier un atelier de validation des listes d’offres d’engagement spécifique du Sénégal en la matière.
Selon le directeur du commerce extérieur, Cheikh Sadibou Seck, le travail fait dans ce sens a connu l’approbation du sous-comité du commerce qui a montré les potentialités et les disponibilités du pays.. « L’atelier de validation entre dans le cadre du respect du processus de l’Omc pour montrer les avantages comparatifs au niveau des services dans le cadre de la libéralisation. Cette rencontre a pour but la mise en œuvre de l’agenda de Doha sur la libéralisation progressive des services. Le Sénégal a pris cette option de la libéralisation des services depuis 1994 avec la libéralisation des télécommunications pour assurer une meilleure compétitivité des entreprises. » Cette option aurait permis un regain de compétitivité, notamment, outre les secteurs des télécoms, dans les transports et l’éducation. Selon le directeur du Commerce extérieur, il faudrait maintenant « identifier les potentialités et les traduire en offres ».
D’après les chiffres de la Cnuced, 15% des exportations de services professionnels viennent des pays en développement. En 2002, les transactions du secteur ont atteint 270 milliards de dollars. Chiffre pharamineux, quand on sait qu’un dollar vaut environ 500 francs Cfa. Toutefois, la part des services en provenance des pays en développement n’augmente pas proportionnellement à l’accroissement de leur participation aux échanges internationaux de services.
L’accès au marché des services professionnels reste soumis à des mesures imposées au niveau de chaque pays. L’évolution du marché de ces services professionnels nécessite donc un cadre réglementaire international adapté de manière à ce que le développement de ces services puisse contribuer au développement économique des pays en développement.
Le Sénégal, à l’image des pays en développement, doit renforcer la capacité intérieure de fournir de tels services et accroître la contribution de ceux-ci à la croissance économique et au développement.
Seuls quelques secteurs où le Sénégal est lié par des conventions internationales à certains pays, notamment ceux de la Cedeao, font partie de la liste d’exemption définie par le comité national des négociations commerciales. Il s’agit des services d’assurance et bancaires, de transport maritime, où les conditions qui rendent l’exemption nécessaire sont liées aux engagements dans le cadre d’arrangements régionaux ou de l’intégration régionale.
Amadou Makhtar NDIAYE
(Source : Le Quotidien, 1er juin 2005)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000