Aider les petites et moyennes entreprises à se développer grâce aux technologies de l’information et de la communication (TIC), c’est l’objet du Digital Freedom Initiative (Initiative pour la liberté numérique). Le Sénégal a été choisi pour expérimenter le projet qui devrait s’étendre à une vingtaine de pays en voie de développement. Créé en mars 2003 aux Etats-Unis, il a débuté le 1er octobre dernier au Sénégal et s’étendra sur trois ans. Deux types de structures sont concernées : celles qui sont spécialisées dans les TIC (groupe 1) et celles qui ne le sont pas comme les télécentres, les cybercafés, des artisans appartenant au secteur informel ou formel (groupe 2). Son coût au Sénégal : 6,5 millions de dollars américains. La première étape du projet consiste à détecter les besoins des sociétés (groupe 2). Priorité aux villes de l’intérieur « Un " appel à manifestation d’intérêt " est alors lancé auprès d’entreprises ou d’organisations de la société civile afin de sélectionner des projets qui répondent aux besoins exprimés. Il peut s’agir, par exemple, d’un artisan qui souhaite mieux se faire connaître sur le plan national ou international ; une entreprise qui désire faire du commerce électronique, développer un système de formation. On procède dés lors à un second " appel à manifestation d’intérêt ". A la suite de quoi, des solutions techniques émanant de sociétés spécialisées dans les TIC (groupe 1, ndlr) seront émises. », explique Fatimata Seye Sylla, directeur du programme DFI Sénégal. C’est à cette étape qu’interviennent les volontaires américains participant au DFI qui disposent d’une longue expérience et d’une expertise en matière de TIC. Ils apporteront le soutien aux firmes impliquées dans la mise en oeuvre des solutions souhaitées par les « end users ». Une centaine au total seront mis à disposition durant la vie du projet. Des volontaires sénégalais participent également au programme qui s’adresse prioritairement aux villes de l’intérieur du pays. Le Digital Freedom Initiative dépend directement de la Maison Blanche et est conjointement conduit par le Département du commerce, le Département d’Etat, l’Agence internationale d’aide au développement (USAID), Peace Corps and USA Freedom Corp.
Falila Gbadamassi
(Source : Afrik.com 3 décembre 2003)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000