D’ici 2034, les nouveaux services 5G génèreront 5,2 milliards de dollars de PIB, soit 0,7 % de croissance économique supplémentaire en Afrique subsaharienne, d’après un rapport publié par la GSMA.
Cette énorme opportunité pour l’économie numérique de l’Afrique dépend de la mise à disposition des fréquences radio nécessaires, et notamment des « ondes millimétriques », qui permettront d’offrir des services à très grande capacité et à très grande vitesse. Cependant, la volonté de l’industrie spatiale européenne de restreindre de manière injustifiée l’utilisation de ces fréquences essentielles menace l’avenir de la 5G.
Les ressources spectrales correspondant aux ondes millimétriques qui seront consacrées à la 5G seront définies à l’occasion de la Conférence mondiale des radiocommunications 2019 (CMR-19, ou WRC-19 en anglais), qui se déroulera en Égypte du 28 octobre au 22 novembre 2019. Elle réunira 3 000 délégués représentant plus de 190 pays pour décider des utilisations possibles des différentes bandes de fréquence. Les pays européens sont déterminés à limiter l’usage de ces ressources en fréquences, invoquant l’argument injustifié du risque d’interférence avec des services spatiaux.
« L’Afrique doit se montrer ferme lors de la CMR-19 pour protéger ses intérêts et garantir son avenir numérique », a déclaré Akinwale Goodluck, directeur pour l’Afrique subsaharienne au sein de la GSMA. « La 5G est une nouvelle évolution technologique porteuse d’un impact révolutionnaire, qui aura des répercussions plus profondes sur notre quotidien que celles des générations antérieures de systèmes cellulaires. »
DG GSMA Afrique subsaharienne : « L’Afrique doit se montrer ferme pour protéger ses intérêts et garantir son avenir numérique »
C‘est ainsi que dans une lettre ouverte adressée aux ministres et aux dirigeants des autorités de régulation en charge des télécommunications de 170 pays du monde entier, et notamment de l’Afrique subsaharienne, la GSMA et son conseil d’administration, s’exprimant au nom de l’ensemble de l’industrie mobile, appellent les gouvernements à soutenir, lors de la CMR-19, l’identification des bandes de fréquence destinées aux services mobiles. Le rapport de la GSMA souligne qu’en l’absence du soutien des gouvernements pendant la CMR -19, le déploiement des services 5G pourrait prendre jusqu’à dix ans de retard.
Or, en permettant d’améliorer des chaînes logistiques vitales pour l’économie, tels que les infrastructures portuaires, la 5G favorisera le développement des échanges commerciaux. Les applications de la 5G fondées sur les ondes millimétriques permettront de coordonner le transport des marchandises et de contrôler à distance des équipements essentiels. Ce qui se traduira par un fonctionnement plus efficace des installations portuaires, accompagné d’une réduction des coûts de fonctionnement permettant un accroissement des échanges commerciaux. Elles permettront également d’améliorer les coûts et la sécurité des activités minières et manufacturières grâce à la connectivité à très grande vitesse et à la manipulation d’objets à distance. Et ces avantages qu’offre la 5G ne sont pas exhaustifs.
(Source : Innovafrica, 26 septembre 2019)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
17 227 783 abonnés Internet
Liaisons louées : 4 420
Taux de pénétration des services Internet : 97,12%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
297 046 abonnés
256 076 résidentiels (86,21%)
40 970 professionnels (13,79%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
20 854 830 abonnés
Taux de pénétration : 117,57%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000