Les téléphones portables à deux puces se vendent bien sur les marchés des pays de l’Afrique de l’Ouest. En ville comme en campagne, chacun veut avoir son portable double SIM pour bénéficier des offres des sociétés de téléphonie mobile, qui se livrent une bataille commerciale sans merci pour attirer toujours plus d’abonnés.
Dans les grandes villes de l’Afrique de l’Ouest, les téléphones portables à double carte SIM inondent les marchés. De Niamey, au Niger, à Cotonou, au Bénin, de Bamako à Dakar, au Mali et au Sénégal, en passant par Abidjan, en Côte d’Ivoire, la technologie double puce semble avoir de beaux jours devant elle. Elle rencontre en tout cas un réel succès auprès de toutes les couches socioprofessionnelles.
La libéralisation du secteur des télécommunications, avec la présence de plusieurs opérateurs de téléphonie mobile qui se livrent une bataille commerciale sans merci pour attirer toujours plus de clients, y est pour quelque chose. En effet, les abonnés à la téléphonie mobile préfèrent avoir plusieurs puces à la fois sans pour autant posséder plusieurs appareils. Dans leur grande majorité, ils utilisent le téléphone double SIM pour bénéficier au maximum des offres proposées par les opérateurs.
« Avoir un seul appareil qui peut porter deux cartes SIM différentes est moins encombrant et me permet de profiter à la fois des offres de promotion de communication de deux opérateurs différents. C’est très économique ! » raconte Abdou Moussa, enseignant à Niamey, au Niger. « Le succès des téléphones à double puce en Afrique de l’Ouest est favorisé par le fait que le marché de la téléphonie mobile est dominé par le prépayé. Il y a moins de contraintes pour les abonnés qui peuvent être clients chez au moins deux opérateurs », explique Boubacar Salissou, agent commercial dans une société de téléphonie mobile à Niamey.
Les fabricants de téléphones portables ont compris cette nouvelle exigence du marché mobile dans les pays en voie de développement. Sur les étalages et dans les boutiques des vendeurs de téléphones mobiles, on trouve des modèles variés de tous genres. Les marques les plus en vue sont Samsung, Nokia et LG. De l’avis de plusieurs vendeurs de téléphones mobiles interrogés à Niamey, les appareils à deux cartes SIM leur viennent de Chine et de Dubaï.
« Aujourd’hui je vends plus de téléphones double puce qu’il y a une année. Ils sont très prisés », explique El Hadji Haro, vendeur au détail au grand marché de Niamey. Selon lui, les téléphones à double puce en provenance de la Chine sont les plus vendus. Ils constituent une aubaine pour les petites bourses : avec 15 000 FCFA, l’on peut s’en offrir un. Ceux qui veulent des appareils à double carte plus sophistiqués déboursent de 20 000 à 30 000 FCFA pour bénéficier d’options MP3 ou MP4, radio FM, caméra et appareil photo. Malheureusement, explique Adamou Issiaka, électronicien-dépanneur de téléphones portables, « les utilisateurs de ces téléphones se plaignent de la courte autonomie des batteries ».
Souleymane Maazou
(Source : Réseau Télécom Network n° 52, 9 avril 2012)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
17 227 783 abonnés Internet
Liaisons louées : 4 420
Taux de pénétration des services Internet : 97,12%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
297 046 abonnés
256 076 résidentiels (86,21%)
40 970 professionnels (13,79%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
20 854 830 abonnés
Taux de pénétration : 117,57%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000