Le coût du passage de l’analogie au numérique devrait être supportable à la fois pour l’Etat et le contribuable sénégalais, a indiqué Cheikh Bamba Dièye, ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique, invitant les différents acteurs à mutualiser les efforts pour alléger la charge de cette transition technologique.
‘’A entendre le Premier ministre, l’Etat est dans des dispositions à travailler rapidement parce que les délais sont très courts, mais à bien travailler en prenant en compte le coût de l’opération qui devrait être supportable pour l’Etat du Sénégal, mais aussi pour le contribuable sénégalais’’, a dit M. Dièye au sortir d’une rencontre avec le chef du gouvernement, Abdoul Mbaye.
Le ministre de la Communication a remis lundi le rapport du comité de pilotage sur les stratégies et les orientations du passage de l’analogie au numérique au Sénégal. Les membres dudit comité de pilotage et différents acteurs de l’audiovisuel ont pris part à cette rencontre.
‘’Pour l’instant, ce sont des estimations qui sont très hautes. Je ne veux pas m’avancer sur les chiffres, mais nous savons qu’il y a des plafonds que nous ne pouvons pas dépasser. Ce qui est plus important c’est que l’effort de mutualisation et de connaissance réelle de l’ensemble des infrastructures existantes devra faire baisser du tiers du prix global du passage de l’analogie au numérique’’, a expliqué le ministre.
Avec le document remis au Premier ministre, le Sénégal vient de se doter d’une stratégie de passage de l’analogie au numérique qui est chiffrée et étalée jusqu’en juin 2015. Toutefois, a précisé M. Dièye, l’entrée dans le monde numérique ne sera possible qu’avec une implication de tous les acteurs.
‘’Le souci a été de le faire dans un esprit de partage avec des opérateurs publics comme privés. Il faut aussi mutualiser les efforts et les infrastructures et faire de sorte que cela soit un passage efficient et au moindre coût pour l’Etat du Sénégal, le contribuable et des acteurs publics et privés’’, a-t-il insisté.
‘’Ce n’est pas chacune des télévisions qui passe au numérique, mais ce la partie diffusion de toutes les télévisions qu’on va réunir dans une infrastructure commune et qu’on va faire passer au numérique. Il y a une mutualisation de toutes les parties techniques de l’audiovisuel’’, a dit de son côté Malick Ndiaye, coordonnateur du Comité national sur le passage au numérique.
M. Ndiaye a expliqué que les membres dudit comité ont travaillé sur trois niveaux en analysant d’abord l’environnement juridique des radiotélévisions, puis ils ont fait l’état des lieux de l’environnement économique avant de faire un diagnostic sur l’environnement technique.
‘’Tout le monde a intérêt à ce que nous y allions avec nos moyens et avec la meilleure technologie disponible qui nous permettra d’être en phase avec ce qui se fait en Afrique et dans le monde’’, a invité Cheikh Bamba Dièye.
(Source : APS, 11 février 2013)
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