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Le Sénégal réussit à faire accepter à la communauté internationale la ’’solidarité numérique’’

vendredi 19 septembre 2003

Le Sénégal a réussi à faire accepter à la communauté internationale la ’’solidarité numérique comme vision de la société de l’information’’, s’est réjoui vendredi à Genève au cours d’un point de presse, le ministre sénégalais de l’Information et de la Coopération Africaine dans les NTIC, Mamadou Diop Decroix.

’’Le principe de la solidarité numérique a été accepté et sauf revirement spectaculaire, il va figurer en très bonne place au cœur de la Déclaration de Principe du Sommet Mondial pour la Société de l’Information’’, a révélé le ministre sénégalais, selon qui ’’la société de l’information doit non seulement combler le fossé numérique mais surtout le gap à franchir pour développer les pays du Sud’’.

Le chef de la délégation sénégalaise qui vient ainsi de réussir un véritable challenge avec toute son équipe et grâce aussi à l’appui de l’ensemble des pays africains et des autres pays de poids d’Amérique latine, d’Europe et d’Asie, a toutefois prévenu que ’’la solidarité numérique, passage obligé pour l’érection d’une véritable société de l’information, doit avoir comme objectif de permettre la vulgarisation des équipements mais surtout du contenu des populations à la base afin que l’accès universel ne soit pas dévoyée par la pensée unique’’.

Il a cependant reconnu l’existence de difficultés réelles concernant la mise en place d’une Fondation pour la solidarité numérique.

’’Les pays du Nord sans exception récusent le principe de la Fondation mais restent tous très ouverts pour la mise en place du Fonds de solidarité numérique’’, a indiqué M. Diop, précisant que la plupart des délégations rencontrées ont estimé qu’’’une Fondation n’était pas nécessaire car il existe actuellement suffisamment de structures pouvant héberger le Fonds et jouer le rôle dévolu à la Fondation’’.

Le ministre sénégalais et ses collaborateurs ont tour à tour rencontré les délégations de l’Union Européenne, des Etats-Unis, de la Suisse et le secrétaire général de l’Union Internationale des Télécommunications (IUT), Yoshio Utsimi.

’’Ces rencontres ont surtout permis d’arrondir les angles car il y avait un déficit de communication avec les responsables de ces pays et institutions qui croyaient que le Fonds allait être alimenté sur la base de taxes’’, a poursuivi M. Diop.

En effet, le fonds de solidarité devrait être alimenté sur la base de ’’contributions volontaires’’ issues des fabricants d’ordinateurs et d’équipements de réseaux, de concepteur de logiciels, des opérateurs de télécommunications ou encore de tout autre contributeur physique ou moral.

’’Nous allons avec l’ensemble de ces pays impliqués dans le processus d’édification d’une réelle société de l’information incluant toutes les parties du monde continuer à mobiliser et sensibiliser davantage les autres acteurs pour arriver à un financement effectif de la ++solidarité numérique++’’, a martelé le ministre, précisant que le Fonds qui va être placé sous la direction des Nations Unies pourrait être abrité par l’IUT.

Une étude va d’ailleurs être bientôt lancée pour évaluer la faisabilité et la gestion de ce Fonds qui a été bien accueilli également par l’ensemble des acteurs de la société civile présents à Genève.

A quelques semaines de l’ouverture du Sommet qui se tiendra du 10 au 12 décembre prochain à Genève avant la deuxième phase prévue à Tunis (Tunisie) du 16 au 18 novembre 2005, les pays du Sud, il ressort selon les dernières statistiques publiées par Internet Society qu’il reste pas moins d’une trentaine de pays, principalement en Afrique, n’ayant aucun accès au réseau Internet au moment où 80 pour cent des ordinateurs en réseaux restent encore localisés dans les pays du Nord.

Il ressort également des différentes études menées que le contenu diffusé ou mis en ligne par les pays africains ne représente que 0,4% du contenu mondial et 0,02% en dehors de l’Afrique du Sud.

(Source : APS 19 septembre 2003)

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