Ayant suspendu TikTok le 2 août, les autorités sénégalaises refusent toujours de lever l’interdiction. Elles exigent que l’entreprise fournisse plus d’informations sur ses contenus, ouvre un bureau dans le pays et supprime les comptes à contenu subversif. Le géant chinois des réseaux sociaux TikTok, qui est aujourd’hui le deuxième réseau social le plus populaire en Afrique subsaharienne, est considéré par le Sénégal comme menaçant la stabilité du pays. Il a été suspendu le 2 août, après l’arrestation du leader de l’opposition Ousmane Sonko.
Le ministre sénégalais de la Communication, des Télécommunications et de l’Économie numérique Moussa Bocar Thiam a annoncé, lors d’une conférence de presse le 5 octobre, que le gouvernement était en pourparlers avec les responsables de TikTok sur l’éventuelle levée du blocage. Les autorités exigent notamment la présence d’un bureau physique du réseau social chinois au Sénégal. En attendant, les autorités ont refusé de lever l’interdiction.
Contrôler le contenu
"Il faut insister sur la nécessité pour TikTok de mettre en place un mécanisme garantissant la suppression des faux comptes et des comptes à contenu subversif. Je souhaite également qu’une représentation de TikTok soit établie au Sénégal", a déclaré Moussa Bocar Thiam.
En outre, le gouvernement a demandé d’assurer que l’algorithme de l’application au Sénégal puisse contrôler les contenus pouvant influencer négativement la jeunesse.
Des jeunes au Sénégal continuent d’utiliser la plateforme malgré l’interdiction en utilisant des VPN (réseaux privés virtuels) pour la contourner, note le média wearetech.africa.
En Afrique, la Somalie a également banni TikTok pour lutter contre la diffusion de messages de groupes terroristes, notamment al-Shabab. Le Kenya l’avait interdit en réponse à une pétition civile parvenue au Parlement, avant de le débloquer en août. L’établissement d’un bureau du réseau social à Nairobi a été annoncé après des pourparlers avec le Président.
(Source : Sputnik, 10 octobre 2023)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
17 227 783 abonnés Internet
Liaisons louées : 4 420
Taux de pénétration des services Internet : 97,12%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
297 046 abonnés
256 076 résidentiels (86,21%)
40 970 professionnels (13,79%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
20 854 830 abonnés
Taux de pénétration : 117,57%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000