Le RESTIC salue et encourage l’autorité de Régulation des Télécommunications et de Postes dans l’attribution de licence 5G dans des bandes de fréquences à définir. Une vraie révolution dans notre pays, une innovation majeure pour le sous-secteur des communications électroniques.
La cinquième génération de communications mobiles (5G) se présente comme une génération de rupture, celle qui ne s’intéresse plus uniquement au monde des opérateurs mobiles grand public, mais qui ouvre de nouvelles perspectives et permet la cohabitation d’applications et usages extrêmement diversifiés, unifiés au sein d’une même technologie.
La 5G accroit la vitesse de débit et de délai de transmission (qui doit être divisé par 10) et de fiabilité de la communication.
C’est vecteur voire un » facilitateur » de la numérisation de la société, en autorisant le développement de nouveaux usages : réalité virtuelle, véhicule autonome et connecté, ville intelligente (contrôle du trafic routier, optimisation énergétique), industrie du futur (pilotage à distance des outils industriels, connectivité des machines)… la 5G avec la floraison d’application va propulser le secteur des TIC à plus de 15% du PIB annuel du pays avec des milliers d’emplois à la clé’.
Le RESTIC estime que le chantier de déploiement de la 5G va permettre de donner des emplois à 6 000 personne et va générer 650 milliards de chiffres d’affaires pour les installateurs techniques sur 3 ans. La 5G nécessite de nouvelles installations donc intensif en travail physique, en capital et en technologie.
La disponibilité de la 3G ou 4G dans certaines villes secondaires ou dans les zones rurales du pays reste déficiente d’où l’urgence de prendre en compte ses desiderata dans le nouveau cahier des charges applicables au déploiement de la 5G. Il faut impérativement que la dimension aménagement numérique du territoire sois prise en compte même si l’ARTP doit se montrer moins gourmande dans la vente des fréquences 5G. L’objectif est que tous les sénégalais ou est ce qu’il se trouve puisse bénéficier de la bande passante pour les applications numériques et digitales. C’est un pré- requis pour l’émergence vers 2035.
Le RESTIC souhaite que les opérateurs soient soumis à d’importantes obligations de couverture des territoires ruraux, moins peuplés et bien moins rentables que les villes afin de permettre aux startups dans l’agro-écologie, l’élevage, la foresterie de se développer dans nos communautés rurales, nos villes intérieures et nos villages etc.
Le RESTIC invite donc les operateurs à saisir cette opportunité historique que la 5G devrait offrir aux usagers et consommateurs et l’ARTP à mettre à leur disposition toutes les bonnes fréquences aux meilleurs prix dans un processus équitable et transparent.
(Source : Xibaaru, /8 mai 2023)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
17 227 783 abonnés Internet
Liaisons louées : 4 420
Taux de pénétration des services Internet : 97,12%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
297 046 abonnés
256 076 résidentiels (86,21%)
40 970 professionnels (13,79%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
20 854 830 abonnés
Taux de pénétration : 117,57%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000