Le Kenya espère accompagner les mineurs de Bitcoin dans leur transition écologique. Plusieurs entreprises qui font du minage « bas-carbone », une marque de fabrique, ont déjà approché le principal producteur d’énergie géothermique du pays.
Kenya Electricity Generating Company (KenGen), le principal producteur d’électricité géothermique au Kenya, a invité les fermes de minage de bitcoin à s’installer dans le pays, pour profiter de son excédent de production, a rapporté le site d’information spécialisé dans les cryptomonnaies CryptoSlate le 4 juin.
« Nous sommes prêts à accueillir les fermes de minage de bitcoin ici, car nous avons l’espace nécessaire et l’électricité est proche, ce qui contribue à la stabilité », a déclaré le directeur du développement géothermique de KenGen, Peketsa Mwangi, cité par CryptoSlate.
M. Mwangi a également révélé que certaines sociétés spécialisées dans le minage de bitcoin ont déjà pris langue avec la compagnie kenyane. « Certaines fermes de minage ont demandé une capacité initiale de 20 mégawatts (MW) avant de monter en puissance par la suite, étant donné que leur activité est très énergivore », a-t-il précisé.
Selon le journal kenyan The Standard, KenGen espère installer des fermes de minage de bitcoin aux alentours de sa principale centrale géothermique située près de la ville Naivasha (123 km à l’ouest de Nairobi).
Le Kenya est le premier producteur d’énergie géothermique en Afrique. Sa production est estimée à 14 000 MW d’électricité pour une capacité installée de 863 MW seulement.
Alors que le minage des cryptomonnaies requiert d’énormes besoins en électricité pour faire fonctionner les ordinateurs qui réalisent les calculs nécessaires à la validation des transactions et à la création des monnaies virtuelles, les entreprises spécialisées sont sous pression, en raison des émissions très élevées de gaz à effet de serre générées par leurs activités.
Expulsés de Chine l’an dernier, plusieurs fermes de minage cherchent asile dans des pays ayant des offres excédentaires d’énergies renouvelables.
(Source :Agence Ecofin, 6 juin 2022)
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