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Le Fonds de solidarité numérique, un outil pour faire partager la vision des pays du Sud, selon un spécialiste des Tic

lundi 14 mars 2005

Le Fonds de solidarité numérique pourrait être un excellent outil pour les pays du Sud de faire partager leur vision dans cette société de l’information qui se dessine. C’est le sentiment du Président de la Diaspora africaine pour la société de l’information (Daspi), le chercheur sénégalo-suisse basé à Genève, M. Pape Ndiaye Diouf. Auteur de plusieurs ouvrages et travaux de recherche sur les technologies de l’information et de la communication, M. Diouf, enseignant à l’Institut Universitaire d’Etudes du développement de Genève (Suisse) et président de l’Association Etic Nord-Sud campe ainsi les enjeux de ce Fonds pour les pays du Sud.

Question : Il a été annoncé la création effective d’un Fonds de solidarité numérique à l’issue de la dernière réunion préparatoire pour financer le retard des pays du sud essentiellement. Quels enjeux représente ce fonds pour les pays défavorisés "numériquement" ?

Pape Ndiaye Diouf : Si comme annoncé par ses concepteurs et créateurs, le Fond sert exclusivement à financer des projets communautaires (et non des infrastructures par exemple), les enjeux sont d’abord démocratiques, à savoir l’accès du plus grand nombre de populations aux technologies de l’information et de la communication (tic), en vue de partager le plus largement possible le savoir et l’information dans le monde. Selon ses statuts, la contribution au Fond se fait sur une base volontaire et elle fait appel à la solidarité internationale. Si on respecte ces principes, il y a peu de risque pour les pays du Sud de se voir imposer de nouvelles valeurs ou autres conditionnalités inacceptables.

Question : La société de l’information n’est elle pas un nouveau paradigme après les échecs du développement et des luttes contre la pauvreté ?

Pape Ndiaye Diouf : Il faut entendre information au sens large, c’est-à-dire scientifique, politique, économique et socio-culturel. Dans cette perspective, la société de l’information devrait permettre le partage et des échanges de l’information, en vue de l’amélioration des conditions de vie du plus grand nombre et un meilleur respect des droits de l’homme, dans toutes les sociétés humaines.

Question : La société civile qui a été associée au niveau de la première phase à Genève avait soulevé des questions essentielles liées aux droits de l’homme ainsi qu’à la protection du patrimoine commun de l’internet. Quels sont les avancées et blocages depuis la première phase de Genève en décembre 2003 ?

Pape Ndiaye Diouf : La mobilisation de la société civile du Nord comme du Sud reste encore très forte, car elle vise justement le développement des pays les plus défavorisés et la libre expression et le respect des libertés partout dans le monde. A ce propos le travail de lobbying en vue d’une plus grande prise de conscience et d’une mise en oeuvre d’actions sous forme de partenariat entre les différents acteurs impliqués dans le Smsi, en vue d’atteindre ces objectifs, doit se renforcer et s’inscrire dans la durée, notamment de la part de la société civile directement confrontée à ces défis sur le terrain.

Propos recueillis par Macky Sall (APS)

(Source : APS, 14 mars 2005)

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