Les infrastructures sont indispensables à la fourniture de services télécoms de qualité. Les investissements dans ces infrastructures devraient augmenter au cours des prochaines années au regard de la transformation numérique qui s’accélère.
Le Marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA) a exhorté les gouvernements des États membres à subventionner la construction d’infrastructures de télécommunications, selon ITWeb Africa. Cette recommandation devrait notamment permettre aux opérateurs de réseaux mobiles de fournir des services de meilleure qualité à des coûts abordables.
Jean Baptiste Mutabazi, directeur de l’infrastructure et de la logistique du COMESA, a suggéré que les opérateurs de télécommunications pourraient également co-situer leurs émetteurs sur une même tour afin de réduire davantage les coûts. « Nous sommes en train d’élaborer des lignes directrices sur le partage des infrastructures. Ce sont quelques-unes des questions que nous essayons d’aborder. En fait, certains pays de la région ont accordé des licences aux opérateurs pour qu’ils utilisent la même chose », a-t-il déclaré.
Au Malawi, le gouvernement contribue à l’investissement dans les infrastructures de télécommunications à travers le Fonds pour le service universel (USF), un programme stratégique destiné à promouvoir l’adoption de services de technologies de l’information et de la communication (TIC) dans les zones rurales et mal desservies du pays. L’USF est, entre autres, utilisé pour subventionner en grande partie l’investissement dans les pylônes dans des zones qui peuvent être considérées comme peu commercialisables par les sociétés de télécommunications ou de radiodiffusion pour le déploiement de leurs services.
Selon la GSMA, il existe des facteurs stratégiques et commerciaux clés liés au partage des infrastructures de télécommunications. Il s’agit notamment de l’expansion du réseau dans des zones mal desservies ; la réduction des coûts pour les consommateurs ; l’optimisation des dépenses d’investissement et des dépenses d’exploitation ; la facilitation de l’entrée de nouveaux acteurs sur le marché, ainsi que de nouvelles sources de revenus supplémentaires pour les opérateurs et les États.
Isaac K. Kassouwi
(Source : Agence Ecofin, 21 septembre 2022)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000