Le constructeur du premier satellite panafricain de télécommunication RASCOM 1 (Organisation régionale africaine de communication par satellite), Thales Alenia Space, a annoncé mardi soir que la durée de vie du satellite sera « significativement réduite » si elle atteint sa position orbitale finale.
« Si le satellite atteint la position orbitale finale, sa durée de vie devrait être réduite de façon significative », a-t-il indiqué sur son site visité par APA.
Selon lui, la panne occasionnée par la fuite de l’hélium liquide (un gaz inerte) dans le système de pressurisation des réservoirs de carburant, a « réduit » les possibilités de RASCOM 1.
La durée de vie d’un satellite est de 15 ans, selon un spécialiste proche du dossier du satellite.
Le constructeur a annoncé également qu’il a fait un « nouveau pas » dans la gestion des données techniques post-lancement du système pré opérationnel qui devrait permettre au satellite d’avoir une meilleure communication avec la terre, suite à la demande de son client RASCOMSTAR QAF.
Cette dernière, une société privée basée à Toulouse, en France, est le partenaire de l’organisation régionale africaine de communication par satellite.
En faisant « une meilleure utilisation » du reste de l’hélium, RASCOM 1 pourrait s’élever au-delà de son point de départ et atteindre une position orbitale sans risque par rapport aux radiations, a indiqué le constructeur.
Cela devrait permettre des analyses plus poussées sur la possibilité d’arriver à son orbite finale située à environ 36 000 km par rapport à l’Equateur, a-t-il précisé.
Lancé le 22 décembre dernier par une fusée Ariane-5 depuis le centre spatial de Kourou), RASCOM a enregistré ses premiers ennuis mécaniques une semaine plus tard (29 décembre) selon le constructeur.
Une fuite de l’hélium liquide, un gaz inerte, dans le système de pressurisation des réservoirs de carburant du satellite avait été détectée après les premières opérations de relevage d’orbite dans le système de pressurisation des réservoirs de carburant.
Cette fuite avait provoqué l’arrêt immédiat de toutes les procédures pour s’enquérir de l’importance de la panne, avait indiqué le constructeur.
Quarante-cinq pays africains, sur un total de 53 pays, ont signé en mars 2005 la convention de RASCOM perçu au plan africain comme un « moyen puissant », un « outil indispensable » d’intégration politique, économique, commerciale et culturelle.
Selon la convention, RASCOM permettra, « l’émergence d’une industrie locale des télécommunication », une « occasion réelle de positionnement et de participation dans l’infrastructure mondiale de l’information » avec la possibilité de « produire des émissions et de faire des retransmissions radiophoniques et télévisuelles à l’échelle du continent ».
Elle poursuit également l’objectif de réduire la fracture numérique.
Sur le plan économique, RASCOM ambitionne de créer de nouveaux métiers dans le domaine des télécommunications et de favoriser les investissements.
Le taux de rentabilité interne du capital investi est d’environ 35%, selon l’organisation.
(Source : APA, 9 janvier 2008)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
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Liaisons louées : 3971
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Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
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