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La communication gouvernementale et les médias sociaux : vers une nécessaire communication publique « 2.0 »

mercredi 18 septembre 2013

A l’ère du web 2.0, des réseaux sociaux, de l’omniprésence des technologies de l’information et de la communication, du Fact-checking, du crowdsoursing, de l’open data (l’ouverture des données publiques) et de la numérisation de l’information et des données ; la communication gouvernementale doit fondamentalement changer de visage afin d’impacter positivement sur la vie des citoyens et sur l’image de marque de l’Etat.

L’idée même d’une communication gouvernementale « 2.0 » (lire deux-point-zero) va au delà de cette grande vague de dématérialisation afin de mieux prendre en compte la marque « ETAT » dans le cadre du marketing territorial.

Une marque « Etat du Sénégal » plus à l’écoute des citoyens plus généralement et des riverains plus particulièrement dans le cadre d’une communication proactive et non-exhaustive.

Ainsi le web 2.0 et les medias sociaux permettront à l’état d’intégrer cette notion de « riverain », un concept plus pertinent que celui de citoyen dans un premier temps et dans un second temps régler le problème de la non-exhaustivité avec l’accès à l’information.

En se penchant sur certaines questions nous pourrons démontrer comment la machine étatique peut concilier ces deux exigences sus-soulevés.

Une communication gouvernementale de proximité et sans exhaustivité

Tout d’abord, à qui s’adresse la communication gouvernementale ? Au citoyen ? Au riverain ? A l’usager ? Chacun de ses termes ne renvoie pas à la même notion. Selon Pierre Lefebure, Maître de Conférences en science politique, « la notion de citoyen a un caractère plus abstrait que celle de riverain, qui vise une personne réellement ancrée dans un territoire ».

Or, la nouvelle génération du web, les réseaux sociaux et le téléphone mobile, facilitant l’émergence de l’administré communiquant poussent la communication publique dématérialisée à s’adresser au citoyen, en tant qu’individu et au riverain incarnant une personne ancrée dans son territoire et désireux de participer à la vie publique en mettant en avant sa liberté d’expression, ses préoccupations et les éventuelles nuisances qui pourraient le concerner dans son quotidien.

Ensuite vient le problème de l’exhaustivité ; comment s’assurer l’accès de tous à l’information ? Cette question, qui était une critique récurrente il y a une dizaine d’années se régularise peu à peu avec la diversité des canaux de communication facilité par la prolifération de la technologie (Internet, medias collaboratifs, téléphone mobile, Smartphone et objet communiquant..).

En effet, l’accès à internet au Senegal par exemple s’est beaucoup démocratisé avec la technologie et les réseaux sociaux regroupés sous le vocable seconde génération du web ou web 2.0.

De plus, on s’aperçoit par ailleurs, et c’est une tendance forte qui va se confirmer, que de plus en plus de personnes, qui n’ont pas internet à domicile sont tout de même « connectées » ou peuvent s’informer ou informer grâce à leur téléphone mobile.

Le téléphone mobile au coeur de la communication publique

Adopté massivement à l’échelle du pays, le téléphone mobile doit devenir aujourd’hui un véritable couteau suisse de la communication publique et c’est particulièrement vrai au niveau des adolescents pour qui le mobile devient un outil d’émancipation et au niveau des zones rurales ou le telephone est le seul canal de contact avec le reste du pays.

Il est clair que la communication gouvernementale, publique, citoyenne, riveraine ou territoriale devra accorder dans un avenir proche une place plus importante au virtuel généralement et au web 2.0 ainsi que le telephone mobile afin d’etre plus singulière (dans une communication One to One car chaque citoyen est singulier), efficace (à temps réel) et performante (moins de ressources pour plus de résultats).

Grace aux technologies web 2.0, la communication gouvernementale sera en mesure d’assurer :

- Un bon management de la marque « ETAT DU SÉNÉGAL »
- Une meilleure visibilité et une lisibilité des politiques, projets et programmes sectoriels
- Une facilitation de l’accès aux données
- Une meilleure diffusion des informations relatives aux activités et réalisations du gouvernement et de l’Etat
- Une amélioration du marketing des politiques, projets et programmes par la collaboration
- Un suivi en temps réel de la fabrication de l’identité territoriale au grès des événements.
- Une gestion de l’ E-Réputation 2.0 de l’Etat du Sénégal
- Une compréhension des tendances, des controverses, des débats en suivant leurs actualités, leurs dynamismes, leurs cycles de vie.
- Une disponibilité de ressources humaines qualifiées capables de conduire les politiques de communication
- Un bon Public Community Management
- Une allocation optimale de ressources conséquentes à la Communication gouvernementale

Aboubacar sadikh Ndiaye, Consultant/Formateur en web 2.0, Social Media Strategist
omega.intell@gmail.com

(Source : Social Net Link, 18 septembre 2013)

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INTERNET EN CHIFFRES

- Bande passante internationale : 172 Gbps
- 4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
- 19 266 179 abonnés Internet

  • 18 595 500 abonnés 2G+3G+4G (96,58%)
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  • 334 875 clés et box Internet (1,71%)
  • 1162 abonnés aux 4 FAI
  • Internet fixe : 1,74%
  • Internet mobile : 98,26%

- Liaisons louées : 3971

- Taux de pénétration des services Internet : 106,84%

(ARTP, 30 septembre 2023)

- Débit moyen de connexion mobile : 23, 10 Mbps
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(Ookla, 31 janvier 2023)


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- Taux de pénétration : 56,70%
(Internet World Stats 31 décembre 2021)


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(NIC Sénégal, décembre 2023)

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Téléphonie fixe

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(ARTP, 30 septembre 2023)

Téléphonie mobile

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(ARTP, 30 septembre 2023)

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(Datareportal, Janvier 2023)

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