Le 20 juillet 2004, une nouvelle ère s’ouvre pour le secteur des télécommunications.
Cette date marque, en effet, la fin du monopole de SONATEL et la libéralisation de l’ensemble des segments du marché national des télécommunications.
En décidant de libéraliser cet important secteur de l’économie nationale, le Gouvernement du Sénégal confirme ainsi son option pour la libre entreprise et la libération des énergies créatrices au service du développement économique et social.
Cette option vise également à attirer de nouveaux investissements, à promouvoir l’accès universel aux services de télécommunications de qualité et, plus généralement, à réduire la fracture numérique et à promouvoir la solidarité numérique aussi bien dans notre pays qu’au niveau international entre les pays en développement et les pays développés.
La libéralisation n’est pas une fin en soi. C’est pourquoi, le 20 juillet 2004 constitue un point de départ et ouvre de nouvelles perspectives et de nouvelles opportunités pour le secteur privé national et international appelé à prendre toute sa place dans la dynamique de développement d’un secteur en plein essor.
Il revient, en effet, aux investisseurs potentiels nationaux et internationaux de poursuivre les efforts d’extension et de modernisation de l’infrastructure des réseaux de télécommunications.
Il leur revient également de diversifier et d’améliorer la qualité de l’offre de services de télécommunications, aussi bien les services de téléphonie que les services d’accès à Internet, permettant ainsi la vulgarisation des nouvelles technologies de l’information et de la communication et l’insertion du Sénégal dans la société de l’information.
Il leur revient enfin de contribuer à la résorption du chômage et à la création de nouveaux emplois.
Mais cette libéralisation tant attendue par tous les acteurs et si porteuse d’espoir ne signifie pas, et n’a jamais signifié, nulle part dans le monde, le laisser-aller et le laisserfaire. La libéralisation se fera dans le respect dans le respect des lois et règlements en vigueur et des différents principes et régimes juridiques établis par le code des télécommunications.
La libéralisation se fera également dans le cadre des orientations arrêtées par le Gouvernement du Sénégal sous l’œil vigilant de l’Agence de Régulation des Télécommunications (ART) qui a pour mission essentielle de veiller à l’exercice d’une concurrence saine et loyale et d’arbitrer les litiges entre les différents acteurs.
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000