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Cheikh Bamba Dièye sur l’Economie numérique : « La stratégie nationale doit jouer un rôle capital dans la croissance »

jeudi 31 janvier 2013

Le ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Cheikh Bamba Dièye, a présidé, hier matin, une rencontre de prise de contact avec les consultants choisis par la Banque mondiale pour l’étude sur la Stratégie de développement de l’économie numérique au Sénégal. La méthodologie de l’étude présentée au Comité de pilotage est ainsi le point de départ d’une étude transversale pour la mise en œuvre des projets et programmes du gouvernement dans le secteur des Tic. Cette stratégie sera inclusive et participative pour mettre le Sénégal sur la rampe de l’émergence. Une rencontre avec les consultants de Kalba International Inc. chargés de mener l’étude sur la Stratégie de développement de l’économie numérique au Sénégal au eu lieu hier matin à l’Hôtel des Almadies.

Placée sous la présidence du ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Cheikh Bamba Dièye, cette rencontre a apporté un éclairage sur l’état d’avancement de ce projet auquel participe le Comité de pilotage, notamment à travers un référencement sur les besoins et attentes des différents secteurs d’activité. M. Kalba, au nom du cabinet d’expertise, a présenté un canevas et une méthodologie de travail, devant l’assistance composée des membres du Comité de pilotage de l’étude sur la stratégie numérique. Choisi par la Banque mondiale pour mener à bien cette étude sur la Stratégie de développement de l’économie numérique au Sénégal, le cabinet de consultation Kalba International travaille en partenariat avec le ministère de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique. Sa méthodologie part d’un diagnostic préalable qui dégage des visions et stratégies fondées sur l’état des lieux avant de définir une feuille de route. L’économie numérique, précisait le ministre Cheikh Bamba Diéye en lançant la stratégie nationale de développement, c’est l’ensemble des biens et services qui sont fournis ou échangés sur des réseaux électroniques et les technologies numériques.

Démocratiser l’accès aux Tic

Parlant du sujet, Cheikh Bamba Diéye souligne que « l’économie numérique n’est pas simplement le commerce électronique, mais aussi d’autres composantes telles que les services, les infrastructures et les technologies sous-jacentes.

La terminologie « économie numérique » renvoie ainsi aux télécommunications audiovisuelles, logicielles, réseaux informatiques, services informatiques et contenus en ligne. L’économie numérique se développe sur Internet et sur ses supports. Elle naît de mutations sociales, technologiques et politiques ». Le document pour la stratégie nationale pour la période 2013-2017 indique bien, rappelle le ministre, que les réformes et politiques mises en œuvre dans le sous-secteurs des Tic et Télécommunications ont permis de noter des avancées significatives. Elles peuvent jouer un rôle capital dans la croissance et la production en poursuivant des objectifs stratégiques déjà retenus tels que « développer l’économie numérique, réduire la fracture numérique, démocratiser l’accès et l’utilisation des Tic, promouvoir la bonne gouvernance numérique grâce à l’amélioration du fonctionnement de l’administration avec les services en ligne… ».

Dans la Stratégie nationale de croissance accélérée, les Tic et téléservices constituent une des grappes de croissance retenues par le gouvernement du Sénégal, a rappelé le ministre Cheikh Bamba Dièye. L’objectif est ainsi « de réduire fortement la fracture numérique entre le Sénégal et les pays développés et que l’accès aux Tic soit généralisé et fasse partie de la culture et de la vie de tous les jours des Sénégalais.

Levier pour la croissance

Ce secteur est considéré comme un important levier pour la croissance économique, mais aussi pour l’amélioration de la productivité et la compétitivité des autres secteurs, a soutenu le ministre. Il a souligné les difficultés des entreprises du secteur des Tic, tant au niveau des marchés locaux que dans l’acquisition de financement. Ces difficultés sont ainsi prises en compte par le département ministériel pour lever les contraintes et soutenir le développement des entreprises Tic. Cheikh Bamba Diéye cite dans son propos le programme « Yonou yokkuté ». Le sous- secteur Télécom-Tic constitue, pour le président Macky Sall, un des leviers sur lequel il s’appuie pour « booster » la croissance de l’économie numérique qui concerne tous les secteurs d’activité.

Selon le ministre la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique, l’élaboration de la Stratégie nationale de développement de l’économie numérique obéit à la volonté du président de la République d’inscrire le Sénégal sur la trajectoire de l’émergence et la nécessité de prendre en compte les préoccupations des populations relativement à ce secteur. Pour ce faire, le gouvernement tient au développement d’un service public et para-public conséquent qui met en valeur le savoir-faire des ingénieurs sénégalais. Il s’agira de mettre en place un dispositif de partenariat public-privé capable de garantir au service public une place de choix et des gains profitables à la Nation. Dans cette perspective, une promotion sera faite notamment par la mise en place de « Village numérique », de centres de données publics et privées, de centres multimédias communautaires et une usine de câblage d’ordinateur et l’utilisation des Tic dans tous les secteurs économiques.

La stratégie nationale aura parmi ses objectifs, celui d’offrir des emplois aux jeunes et à notre économie nationale de réelles perspectives dans tous les domaines de la santé, de l’éducation et du développement durable. Cheikh Bamba Diéye soutient avec beaucoup d’optimisme « la mise en place d’une société numérique au Sénégal, qui est plus que jamais à l’ordre du jour ».

Jean Pires

(Source : Le Soleil, 31 janvier 2013)

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