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AfPIF 2018 Troisième jour : Cloud, contenu local et services OTT

vendredi 24 août 2018

La croissance de l’infrastructure cloud en Afrique a été attribuée à la croissance du contenu local dans de nombreuses régions, et elle détient la clé de la capacité de l’Afrique à attirer des opérateurs de contenu et des réseaux de distribution.

Le premier panel de la troisième journée du Africa Peering and Interconnection Forum (AfPIF) a été consacré à discuter du scénario actuel de l’infrastructure cloud et de ce qu’il faudra pour développer davantage le secteur, intéresser le marché et finalement augmenter le niveau de contenu hébergé localement.

L’Afrique du Sud a le marché des nuages le plus étendu, comparé à d’autres pays africains, et il a fallu des efforts concertés des différents acteurs, dans le cadre de l’Association des fournisseurs d’accès Internet, pour que le marché soit déréglementé et que les lois soient mises en place. Les lois peuvent prendre du temps, mais les acteurs de l’industrie conviennent que les lois sont vitales pour les investissements sur le marché.

Bien que l’industrie soit petite en Afrique, la cybersécurité est essentielle, car les entreprises sont sensibles à la cybercriminalité, tout comme les autres opérateurs mondiaux. Cela signifie l’adoption de lois sur la cybersécurité dans les différents pays et la formation et la sensibilisation continues des acteurs de l’industrie.

L’électricité et le refroidissement sont une autre partie vitale, de nombreux pays jouissant du monopole de la distribution de l’électricité. Liquid Telecom a déclaré qu’elle a eu des discussions approfondies avec la compagnie d’électricité en Afrique du Sud alors qu’elle cherche à mettre en place des centres de données neutres vis-à-vis des opérateurs en Afrique du Sud, similaires aux centres de données d’Afrique de l’Est au Kenya. Il s’agira d’une société différente exploitant les centres de données, tout comme EADC est séparée de Liquid au Kenya.

Lors de discussions avec les compagnies d’électricité, Liquid les met au défi d’évaluer l’importance de la stabilité et de la disponibilité de l’électricité comme facteur déterminant pour les compagnies internationales qui décident d’installer ou non des centres de données dans un pays particulier.

La tarification est la clé pour le marché, pour les entreprises de passer de l’hébergement à l’étranger à l’hébergement local, le coût doit être raisonnable. Si le coût est le même lors de l’hébergement local, comparé aux entreprises américaines ou européennes, les entreprises prendront les bonnes décisions. La tarification doit également s’accompagner d’une alimentation et d’un refroidissement stables, d’ingénieurs bien formés et d’une sécurité et d’une protection de la vie privée.

Le débat sur les services OTT (Over The Top) a pris de l’ampleur en Afrique au cours des deux dernières années, alors que des services perturbateurs tels que WhatsApp, Uber, AirBnBnB et Netflix, entre autres, ont fait leur entrée sur les marchés.

Le débat porte sur la question de savoir si ces services devraient être taxés ou non, s’ils devraient être autorisés comme les services traditionnels ou non, et si les gouvernements et les opérateurs de l’industrie des TIC devraient revenir à la case départ et proposer un nouveau mode de fonctionnement qui ne tue pas le marché existant tout en promouvant l’innovation.

Une étude de l’Union des télécommunications du Commonwealth a révélé que les services OTT avaient entraîné une augmentation de l’utilisation de la bande passante et une croissance de l’infrastructure, les opérateurs élargissant la couverture 3G et 4G pour répondre à la demande croissante.

La majorité des gouvernements africains sont aux prises avec la façon de gérer les services Internet, car les revenus publicitaires en ligne continuent de croître par rapport à la publicité traditionnelle. La plupart d’entre eux cherchent des moyens d’obtenir de nouvelles sources de recettes fiscales et, en même temps, de faire croître l’économie.

La recherche a été présentée au 5e conseil des régulateurs africains à Lomé, au Togo, en juillet de cette année, et devrait former la base des conversations avec le gouvernement, les opérateurs de réseaux, les OTT et le public.

AfPIF 2019 sera à Maurice, élu meilleur endroit pour faire des affaires et l’économie la plus compétitive en Afrique par le World Economic Forum’s Annual Global Competitiveness Report 2017-2018.

Betel Hailu, Communications Coordinator for the African Regional Bureau of Internet Society

(Source : Gouvinternet.africa, 24 août 2018)

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INTERNET EN CHIFFRES

- Bande passante internationale : 172 Gbps
- 4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
- 19 266 179 abonnés Internet

  • 18 595 500 abonnés 2G+3G+4G (96,58%)
    • 2G : 12,95%
    • 3G : 24,60%
    • 4G : 62,45%
  • 334 642 abonnés ADSL/Fibre (1,71%)
  • 334 875 clés et box Internet (1,71%)
  • 1162 abonnés aux 4 FAI
  • Internet fixe : 1,74%
  • Internet mobile : 98,26%

- Liaisons louées : 3971

- Taux de pénétration des services Internet : 106,84%

(ARTP, 30 septembre 2023)

- Débit moyen de connexion mobile : 23, 10 Mbps
- Débit moyen de connexion fixe : 21, 77 Mbps

(Ookla, 31 janvier 2023)


- 9 749 527 utilisateurs
- Taux de pénétration : 56,70%
(Internet World Stats 31 décembre 2021)


- + de 10 000 noms de domaine actifs en .sn
(NIC Sénégal, décembre 2023)

TÉLÉPHONIE EN CHIFFRES


Téléphonie fixe

- 3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
- 382 721 abonnés
- 336 817 résidentiels (88,01%)
- 45 904 professionnels (11,99%)
- Taux de pénétration : 1,67%

(ARTP, 30 septembre 2023)

Téléphonie mobile

- 3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
- 21 889 688 abonnés
- Taux de pénétration : 123,34%

(ARTP, 30 septembre 2023)

FACEBOOK

3 050 000 utilisateurs

Taux de pénétration : 17,4%

- Facebook : 2 600 000

- Facebook Messenger : 675 200

- Instagram : 931 500

- LinkedIn : 930 000

- Twitter : 300 000

(Datareportal, Janvier 2023)

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