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Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2005 > Mars > Lettre ouverte à Monsieur Thierno Ousmane Sy, Conseiller Spécial chargé des (…)

Lettre ouverte à Monsieur Thierno Ousmane Sy, Conseiller Spécial chargé des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (NTIC)

jeudi 10 mars 2005

Economie numérique

Monsieur le Conseiller Spécial,

La lecture attentive de l’interview que vous avez accordée au journal « Le Quotidien » du 07 mars 2005 suscite de notre part beaucoup de commentaires que nous croyions devoir relever à votre attention et à celle de l’opinion publique.

Vous comprendrez parfaitement la réaction d’indignation et de surprise du personnel de Sentel aux propos durs et blessants tenus en public à l’encontre de leur société. Les actionnaires et la communauté des bailleurs de fonds qui nous font confiance et qui financent annuellement plusieurs milliards dans nos programmes d’investissement sont naturellement tout aussi affectés et s’interrogent sérieusement sur les motivations de votre communication.
Nous profitons de cette occasion pour réaffirmer notre disponibilité constante aux autorités de régulation pour toute discussion relative aux perspectives d‘évolution du secteur des télécommunications, notamment l’arrivée éventuelle d’un 3ème opérateur.

D’ailleurs il est important de rappeler que nous avons toujours été favorable à l’ouverture du marché à une concurrence saine et loyale avec des règles claires, transparentes et impartiales.

Nous sommes convaincus qu’au-delà du soutien de notre groupe, l’expérience acquise par Sentel est suffisamment pertinente pour lui permettre de maintenir sa courbe de progression dans un tel environnement.

Sentel a des références solides et il convent de rappeler qu’elle est une filiale de Millicom International qui opère dans 17 pays d’Asie, d’Afrique et d’Amérique Latine. Avec Télé 2 qui est sa société sœur, le groupe totalise environ 40 millions d’abonnés à travers le monde.

Le savoir-faire, l’expertise et les moyens du groupe sont largement partagés entre les différents opérateurs grâce à des synergies régionales. Sentel a beaucoup apporté au marché sénégalais des télécommunications grâce à sa philosophie d’entreprise basée sur les communications à faible coût, la forte croissance rentable, l’approche novatrice et la qualité irréprochable de ses services clients.
Nous pensons que c’est un modèle dont l’expérience devrait être étudiée attentivement et encouragée dans d’autres secteurs.

Malheureusement, et contre toute attente, Sentel est souvent entravé dans on expansion.

D’ailleurs il ne serait pas superflu pour davantage éclairer l’opinion, de rappeler certains torts causés à notre société et que nous, travailleurs, sénégalais, n’arrivons toujours pas à comprendre.

– Notre société a payé au prix fort les conséquences d’une intention déclarée de retrait éventuel de sa licence. Pendant deux ans (2001-2002) la société a vécu dans l’incertitude, en proie à la méfiance des fournisseurs, des bailleurs de fonds et des clients, avec pour conséquence la perte de plus de 150.000 clients ;

– Notre société a sollicité pendant neuf mois l’ART (Agence de Régulation des Télécommunications du Sénégal) pour lui demander conformément à ses prérogatives, de trancher le litige d’un enjeu financier de plus de 7 milliards l’opposant à son concurrent depuis près d’un an et demi. Il a fallu que Sentel accepte de renoncer à une partie importante de cette créance pour aboutir à un compromis ;

– Comme vous le savez parfaitement, notre société s’est récemment adressée au marché financier international pour lever un emprunt de 10 milliards à investir dans le secteur des télécommunications du Sénégal.

Malheureusement le représentant du Sénégal à la Bourse d’Abidjan a demandé à l’institution de ne pas accéder à la requête.

Pour éviter dans tomber dans le piège d’une polémique inutile, nous avons choisi de rappeler quelques extraits de vos propos tenus dans votre interview et de les commenter dans le sens d’une meilleure information du public.

« Le prépayé n’est que le fast-food de la téléphonie mobile » :

Le rayonnement de la téléphonie mobile à travers le monde repose fondamentalement sur le modèle des cartes « pré-payées ». D’ailleurs il est important de rappeler qu’au Sénégal, le prépayé que vous dénommez « fast-food de la téléphonie mobile » représente près de 97% des parts de marché, soit 1.200.000 clients contre seulement 35.000 en « post-payé » (en abonnement avec facturation mensuelle). Aussi faudrait il croire, Monsieur le Conseiller Spécial, que nos compatriotes apprécient le mieux cette forme de cuisine plus simple, plus rapide et beaucoup moins onéreuse que la cuisine de beaucoup de restaurants 3 étoiles.

« La licence Sentel bradée pour 50 millions de francs CFA » :

La licence de Sentel avait certainement suscité une grande passion en 2000 et nous avait amené à expliquer très largement aux Sénégalais, les mécanismes de sa délivrance et le niveau d’exécution des différents engagements souscrits. Nous pensions dès lors que cette question était définitivement derrière nous et que Sentel pouvait maintenant travailler dans la sérénité et inscrire ses actions dans la durée.

Contrairement au modèle de vente aux enchères pratiquées dans des pays comme le Maroc, l’Angleterre, ou la Mauritanie, le Sénégal s’était plutôt inspiré du modèle français plus répandu dans le monde et basé sur le versement d’une redevance forfaitaire annuelle et le paiement pendant 20 ans de l’utilisation de toutes les ressources allouées (fréquences attribuées et numéros utilisés ou réservés).

A ce titre, il est important de signaler que pour la seule année 2005, ces deux montants cumulés représenteront environ 1,5 milliard et que d’ici la fin de la concession, Sentel aura versé au moins 40 milliards au titre de frais de licence.

Le programme d’investissement et de déploiement technique qui nous a été imposé dans le cahier des charges a été très largement dépassé. Sentel est depuis très longtemps présent dans toutes les régions du Sénégal, avec une excellente qualité de couverture et des produits très compétitifs, accessibles à la majorité de la population.

« Les fast-food peuvent plier bagages du jour au lendemain » :

Sentel est une société de droit sénégalais attributaire d’une licence consentie pour une période de 20 ans renouvelables. Sous ce rapport et considérant qu’à l’exception de deux expatriés tous les agents en service sont de nationalité sénégalaise, il est aisé de comprendre que ses actions ne peuvent être inscrites que dans la durée. D’ailleurs le niveau actuel des investissements qui a largement dépassé la barre des 30 milliards constitue une belle preuve de cette volonté. En tout état de cause notre engagement à rester sur le marché sénégalais ne saurait être remise en cause. D’ailleurs, nous profitons de l’occasion pour saluer la fidélité des 450.000 clients qui nous témoignent leur confiance. Pour terminer nous tenons à vous réitérer notre parfaite disponibilité à participer activement aux prochaines rencontres dont vous avez parlé et qui certainement permettrons des échanges fructueux entre les différents acteurs du secteur.

Veuillez agréer, Monsieur le Conseiller Spécial, l’assurance de notre parfaite considération.

La Direction de Sentel

(Source : Sentel, 10 mars 2005)

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