En Afrique, comme partout dans le monde, les gouvernements commencent à saisir l’importance de la régulation des comportements sur les réseaux sociaux. Seulement, la tâche est beaucoup plus compliquée qu’il n’y paraît à première vue.
En Zambie, les autorités veulent sanctionner les abus sur les réseaux sociaux. Le président Edgar Lungu a déclaré que son gouvernement souhaitait s’attaquer particulièrement à ce problème dans un nouveau projet de loi sur la cybersécurité et la cybercriminalité.
Présenté au Parlement il y a quelques heures, le texte prévoit des mesures contre « l’utilisation des réseaux sociaux pour promouvoir la violence, abuser de personnes innocentes ou insulter les représentants du gouvernement ».
D’après les premières communications du régulateur, les sanctions pourraient aller jusqu’à l’interdiction de réseaux sociaux. D’autres sanctions comme des amendes et des peines de prison sont également envisagées par les autorités.
Néanmoins, l’annonce du texte a provoqué des réactions mitigées. Outre les a priori suscités par la partie évoquant les insultes aux représentants gouvernementaux, beaucoup rappellent que la lutte contre les abus ne peut pas uniquement tourner autour de la sanction.
Servan Ahougnon
(Source : Agence Ecofin, 16 janvier 2021)
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