Grandes actrices de la technologie mondiale, les multinationales chinoises ZTE et Huawei sont sur la sellette. Très présents en Afrique, ce n’est pas sur le continent noir qu’ils font l’objet de controverses, mais plutôt aux Etats-Unis et chez leur voisin indien.
En effet, les Etats-Unis soupçonnent les deux équipementiers d’espionnage en faveur de l’Etat chinois. Une enquête laisse penser que ces entreprises communiqueraient des informations sur les utilisateurs de leur produits ou infrastructures à leur gouvernement. Le gouvernement américain, lui, aurait pris des mesures et aurait fortement déconseillé aux opérateurs de faire des affaires avec ces sociétés chinoises.
Si on peut penser que ces soupçons de Washington ne pourraient être qu’une stratégie face à l’envahissement du marché américain par les chinois, ce n’est pas le cas pour l’Inde. Grand partenaire économique de la Chine, l’Inde n’a visiblement aucun intérêt à créer une possible distension avec Pékin. Après une enquête des services de renseignements indiens, un responsable du ministre en charge des Télécommunications a déclaré que le gouvernement aurait mis en place un laboratoire dans la ville de Bengalore, pour tester les équipements de ZTE et Huawei.
Et l’Afrique dans tout ça ?
Si ces soupçons se vérifient, le continent africain serait alors une mine d’or d’informations pour Pékin. Les deux géants chinois sont très actifs en Afrique, ils ont des contrats avec la plupart des opérateurs de télécommunications. Ils sont aussi concernés par la quasi-totalité des projets de villes technologiques : Huawei fait partie des projets Konza City du Kenya et Hope City du Ghana, ZTE est engagé dans Ethio ICT en Ethiopie, pour ne citer que ceux-là.
Ces géants chinois sont aussi les partenaires privilégiés des états africains pour la création des systèmes informatiques des gouvernements comme le projet e-government du Ghana en cours de développement par Huawei, alors que celui de l’e-justice en Tanzanie sera l’oeuvre de ZTE.
Du coup si ces soupçons sont avérés, les états africains seront vraiment exposés. Etant très dépendant de l’Occident économiquement, si l’Afrique offre ses données et informations à l’Orient, il ne lui restera plus rien.
Alors pensez-vous que ces franchises chinoises puissent être un danger pour l’Afrique ?
@min Niang
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000