Wave Mobile Money, première fintech à détenir une licence d’émetteur de monnaie électronique de la BCEAO, a réduit ses effectifs au Mali, au Burkina Faso et en Ouganda, ce qui ne correspond pas à une fermeture de ses filiales, précise le Groupe.
C’est une information que le fournisseur de services Mobile money tient à démentir formellement. Ses filiales au Mali, au Burkina Faso et en Ouganda ne sont pas fermées comme veulent le faire croire des articles diffusés dans la presse en ligne. Pour l’opérateur, ce qui a été interprété comme un départ de ces pays, n’est en réalité qu’un simple dégraissage de ses effectifs, visant à garantir une gestion optimale de ses services sur ces différents marchés.
« Afin de garantir un fonctionnement optimal de nos services et pour rester agile dans ces trois pays, nous avons dû prendre la décision particulièrement difficile de réduire nos effectifs, ce qui ne correspond aucunement à une fermeture de nos filiales tel que relaté dans la presse en ligne », explique la direction générale du Groupe Wave Mobile Money, avant de rassurer ses clients, ses partenaires et l’ensemble des populations quant à sa détermination de continuer à œuvrer à long terme pour l’inclusion financière. Le Groupe se réserve par ailleurs le droit d’engager des poursuites judiciaires à l’encontre des auteurs et complices des actes et des messages de nature à porter atteinte à son image, sa réputation commerciale et à sa crédibilité.
Depuis le lancement de ses activités en 2016 au Sénégal, puis en Côte d’Ivoire, en 2021, Wave a considérablement réduit les taux de transfert d’argent à 1%. En outre, l’entreprise ne fait pas payer au client le retrait et le dépôt de son argent, au contraire de ses concurrents. Impactant du fait de ce modèle économique, toute la chaine de valeur du Mobile money. A commencer par les opérateurs émetteurs de monnaie électronique. Après avoir remis à jour leurs grilles de commissions, ils parviennent difficilement à rémunérer les points de vente.
Ensuite, lesdits points de vente, eux-mêmes, à la croisée des chemins, entre se réinventer ou disparaître. Pendant ce temps, la population, elle, se frotte les mains. Saluant sur les réseaux sociaux l’arrivée de cet opérateur créé en 2011 par les Américains Drew Durbin et Lincoln Quirk.
Anselme Akéko
(Source : CIO Mag, 5 juillet 2022)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
16 649 296 abonnés Internet
Liaisons louées : 4 433
Taux de pénétration des services Internet : 99,03%
9 749 527 utilisateurs
Taux de pénétration : 58,20%
6693 noms de domaine actifs en .sn
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
279 856 abonnés
239 481 résidentiels (85,57%)
40 375 professionnels (14,43%)
Taux de pénétration : 1,62%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
20 607 679 abonnés
Taux de pénétration : 119,79%
3 850 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 23%
Facebook : 2,95 millions
Instagram : 1,1 million
LinkedIn : 800 000
Twitter : 189 800