« Je veux désormais que chaque chambre d’étudiant ait un ordinateur et le ministre de l’Education ici présent va travailler dans ce sens », a déclaré le président Abdoulaye Wade hier, à l’occasion de la réunion des ministres africains en charge des Nouvelles techniques de l’information et de la communication (Ntic). Ce projet du chef de l’Etat vise, à l’en croire à briser la fracture numérique au niveau de l’éducation car « si les étudiants africains se dotent des outils performants qui leur permettent d’être au même niveau que leurs pairs des pays développés, le continent dépasserait son niveau actuel ». Il ajoute, à ce titre, que pour accompagner ce projet, « je vais commander dix mille ordinateurs dans un premier temps avant de multiplier la commande plus tard », martèle-t-il d’un ton ferme.
Pour Me Wade, les Ntic constituent un domaine transversal qui prend en compte tous les autres secteurs comme la santé, l’éducation, l’environnement entre autres, c’est pourquoi, elles méritent une synergie des forces, une définition de politiques et la mise en place de formules heureuses en se basant sur ce qui se fait ici d’abord, et ailleurs ensuite. Ainsi, pour mieux donner corps à ces projets et aller au-delà d’une simple politique d’aller à contre-courant de cette fracture numérique, le chef de l’Etat annonce la tenue prochaine d’un Conseil présidentiel ou d’une large concertation. L’objectif ainsi visé par Me Wade est de trouver des solutions concrètes au problème de financement et de technologie qui demeure une limite objective à la réalisation de cette société de l’information et de la communication. D’ailleurs, émet-il sa volonté d’impliquer le secteur privé dans la recherche de solution à cette question de financement.
Cette volonté du premier des Sénégalais s’explique, à l’en croire, par le fait qu’il n’existe aucun mécanisme de résorption du gap numérique dans les budgets des Etats du Nord. Aussi, fait-il remarquer, « il faut que les pays développés comprennent que le Fonds de solidarité numérique relève de la capacité des Etats, certes, mais nécessite aussi une politique tendant à encourager des partenariats entre les villes du Nord et du Sud d’une part et d’autre part entre les populations elles-mêmes ».
A ce titre, le maire de Genève M. Ferrasino reste convaincu que les villes doivent être au-devant de toutes les initiatives allant dans ce sens dans la mesure où les Nouvelles techniques de l’information et de la communication constituent un maillon essentiel pour le développement des villes si elles ne sont pas intimement liées au développement de ces villes.
Ndiaga NDIAYE
(Source : Le Quotidien 20 avril 2004)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
16 649 296 abonnés Internet
Liaisons louées : 4 433
Taux de pénétration des services Internet : 99,03%
9 749 527 utilisateurs
Taux de pénétration : 58,20%
8861 noms de domaine actifs en .sn
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
279 856 abonnés
239 481 résidentiels (85,57%)
40 375 professionnels (14,43%)
Taux de pénétration : 1,62%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
20 607 679 abonnés
Taux de pénétration : 119,79%
3 850 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 23%
Facebook : 2,95 millions
Instagram : 1,1 million
LinkedIn : 800 000
Twitter : 189 800