Le président de la République Patrice Talon qui, on se rappelle, a fait de l’économie numérique un secteur prioritaire dans son Programme d’action gouvernemental, a décidé de consacrer au secteur du numérique et de la digitalisation, un département ministériel. Cela est certainement dû non seulement aux grandes réalisations enregistrées jusqu’ici, mais aussi, aux prochains défis à relever.
On ne change pas l’équipe qui gagna ! a-t-on coutume de dire. Eh bien, Aurélie Adam Soulé Zoumarou, celle par qui l’essentiel de réformes et réalisations dans le secteur du numérique ont pris corps, n’a pas dérogé à cette tradition. C’est bien elle qui a été choisie par le Chef de l’Etat pour continuer cette exaltante aventure. Ainsi, Patrice Talon a renouvelé sa confiance à l’ex ministre de l’Economie numérique et de la Communication.
En effet, de l’assainissement du secteur à la réforme du mode de gouvernance à travers la création des organes clés comme le Conseil du Numérique (Cn) et l’Unité d’exécution du Conseil du Numérique (Uecn) qui coordonne la mise en œuvre multisectorielle des grandes initiatives et supervise les projets stratégiques, en passant par l’élaboration et l’adoption d’un Code du numérique qui apporte la sécurité juridique nécessaire aux entreprises, aux investisseurs et aux utilisateurs, beaucoup de mutations ont été opérées dans le secteur du numérique et des Tic.
C’est que, au nom de la bonne gouvernance et dans le but de clarifier le rôle et les responsabilités des acteurs, conformément aux exigences du Code du numérique, des agences gouvernementales ont été créées.
Il s’agit de l’Agence pour le développement du Numérique (Adn) spécialisée dans le déploiement des infrastructures télécoms haut et très haut débit ainsi que le développement des usages numériques ; de l’Agence des Services et Systèmes d’Information (Assi) en charge principalement de la mise en œuvre du schéma directeur numérique de l’administration ; de l’Agence nationale pour l’Identification des personnes (Anip), chargée de la gestion de l’identité numérique et biométrique des personnes physiques et de l’Agence nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information (Anssi), chargée de la sécurité informatique et de la confiance numérique.
Ces réformes menées dans le secteur de l’Économie numérique et des Technologies de l’information et de la communication depuis 2016 motivent ce choix. Cette création d’un ministère du Numérique et de la Digitalisation qui va permettre la poursuite des réformes et des grandes réalisations entamées dans ce secteur, vient répondre à l’une des aspirations du président Patrice Talon, qui est de faire du Bénin la plateforme des services numériques de l’Afrique de l’ouest d’ici 2021.
Laurent Adjovi
(Source : Digital Business Africa, 10 septembre 2019)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
17 227 783 abonnés Internet
Liaisons louées : 4 420
Taux de pénétration des services Internet : 97,12%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
297 046 abonnés
256 076 résidentiels (86,21%)
40 970 professionnels (13,79%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
20 854 830 abonnés
Taux de pénétration : 117,57%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000