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Vitesse des microprocesseurs bloquée : une chance pour réduire la « fracture numérique » du Sénégal !

jeudi 13 avril 2006

3 milliards d’opérations élémentaires par seconde (3 giga hertz) ! C’est, en gros, la vitesse de travail, en interne, des micro-ordinateurs actuels.

Tout comme le cerveau humain chauffe quand il réfléchit, le microprocesseur, qui effectue les 3 milliards d’opérations chauffe lui aussi énormément. Et sans système de refroidissement adéquat, ses circuits risquent d’être endommagés !

Pour faire face, la solution actuelle, sur la plupart des micro-ordinateurs, consiste à combiner un radiateur et un ventilateur, posés sur le microprocesseur. Pour cet ensemble ventilateur + radiateur, les informaticiens ont d’ailleurs forgé un beau néologisme : ventirad !

Seulement, les systèmes de refroidissement ont atteint leurs limites. Pour augmenter encore la vitesse des micro-ordinateurs, il faudra inventer un nouveau système de refroidissement. Et en attendant cette nouvelle invention, la vitesse des microprocesseurs est bloquée. Quelle conséquence alors ?

Jusqu’ici, le maintien des prix des micro-ordinateurs se justifiait, globalement, par une performance accrue. Au même prix, on nous proposait, périodiquement, un ordinateur dont la puissance, en giga hertz, est supérieure. Ce que les clients acceptaient.

Comme les giga hertz n’augmentent plus, les prix des micro-ordinateurs baissent. Ce phénomène est encore plus net au niveau des ordinateurs portables. En effet, il y a environ deux ans, il fallait compter quelque 1 300 euros pour un ordinateur portable avec Wifi (qui permet, entre autres, l’Internet sans fil). A présent, le même ordinateur portable est proposé à 700 euros sur les affiches publicitaires du métro parisien !

Cette baisse de prix constitue une chance pour diminuer la « fracture numérique » de nos pays sous-développés. En effet, les prix des micro-ordinateurs sont beaucoup plus accessibles et le sous-équipement informatique dans nos pays devrait se réduire !

C’est ainsi que Microsoft, qui nous a habitués à une anticipation systématique sur l’évolution du marché informatique, a nommé un « Monsieur Afrique », en la personne de ce célèbre savant Africain de la Nasa (Modibo). Oui : parce que le marché africain va devenir important, avec la baisse des prix.

De son côté, Apple, qui fait les ordinateurs Mac, a décidé de s’ouvrir au système d’exploitation Windows. Ce qui, malgré la nouvelle donne induite par le blocage thermique de la vitesse des microprocesseurs, augmentera les ventes d’ordinateurs Apple.

Mais attention ! Cette baisse des prix ne doit pas nous faire snober les vieux matériels offerts par les pays développés, qui n’en ont plus besoin ! En effet, à condition qu’il y ait, en même temps, un transfert de connaissances, ces ordinateurs peuvent être rafistolés et rendre autant de services que des ordinateurs neufs.

Il suffit que, pour chaque don, on demande, en même temps, une formation sur le hard et le soft, pour savoir comment :

- remplacer la pile,

- augmenter la mémoire vive,

- ajouter et configurer une carte réseau,

- assurer la sécurité contre les virus,

- nettoyer périodiquement le logiciel et le hard,

- protéger le matériel contre la foudre, les surtensions, les coupures d’électricité.

En fait, pour ne rien vous cacher, dans l’utilisation professionnelle courante d’un micro-ordinateur, la vitesse du microprocesseur n’est pas déterminante : tableur (Excel...), traitement de texte (Word...), logiciel de navigation sur Internet (Internet Explorer...). Un ordinateur, dit dépassé, fera parfaitement bien ces tâches, à condition qu’il soit bien entretenu !

En définitive, rien n’a changé, au niveau de la logique informatique depuis les idées fondatrices de Von Neuman, Turing,... Tout comme la structure du corps humain n’a pas changé, même si les techniques d’exploration sont de plus en plus sophistiquées, à l’instar des transistors, organes électroniques de base, de plus en plus petits !

Pour finir, les matériels cédés par nos généreux donateurs posent un problème juridique intéressant : la cessibilité des licences des logiciels installés sur les matériels offerts ! Ce problème doit être clairement résolu avec chaque donateur, à mon avis !

Lamine DIENG
Ingénieur en Informatique Manager financier Juriste
96, rue fontaine au roi
75011 Paris
lamine_dieng@hotmail.com

(Source : Le Quotidien, 13 avril 2006)

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