Le président de la République Abdoulaye Wade a exhorté lundi les ministres africains à adopter lors de la deuxième phase du Sommet mondial sur la société de l’information une position commune sur la gouvernance de l’Internet "qui tient compte des intérêts des pays d’Afrique".
Le Sommet est prévu du 16 au 18 novembre prochain à Tunis (Tunisie).
Le président Wade présidait la cérémonie d’ouverture, à Dakar, de la réunion des ministres africains en charge des Nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) sur la gouvernance d’Internet. A l’issue de leur rencontre, ces derniers devront afficher une position commune sur la question.
La gouvernance de l’Internet touche la gestion des noms et adresses utilisés dans le réseau mondial et les questions de politiques générales importantes (ressources, critiques, sécurité, sûreté, développement et utilisation), selon le rapport du groupe de travail sur la gouvernance de l’Internet publié en juillet dernier.
"Dakar (allusion à la présente rencontre) nous permettra de ne pas aller au sommet mondial en rangs dispersés. Et Tunis nous permettra de faire un pas vers la gouvernance de l’Internet : un problème complexe et délicat. Nous sommes pour la recherche du consensus pour ce problème", a indiqué le chef de l’Etat plaidant pour que "l’Afrique ne soit pas laissée sur le carreau".
Me Wade a profité de la réunion ministérielle pour faire part des acquis dans le domaine de l’Internet au Sénégal : sortie de l’annuaire de l’intranet gouvernemental, dotation des écoles d’ordinateurs et élaboration modules de formation pour les enseignants et les agents de l’Etat.
Il a rappelé qu’avec cet intranet, le gouvernement fait une économie de 1,5 milliard de francs CFA en frais de téléphonie.
Il a ainsi décliné les projets au niveau continental. Il s’agit notamment de l’intranet de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO).
"Moi, j’ai changé d’échelle de valeurs. J’ai parlé des infrastructures et des routes. Je pense que ce sont les NTIC qu’il faut", a-t-il poursuivi.
Il a par ailleurs souligné certaines difficultés comme celui de l’accès à Internet et de sa réglementation.
L’absence d’une structure mondiale de la réglementation dénote de la nécessité pour les experts de rechercher un consensus pour faire avancer le problème. En sa qualité de coordinateur du volet NTIC, le président de la République a émis le souhait d’une position commune de l’Afrique pour une bonne défense des intérêts du continent.
Auparavant, le ministre ghanéen des Communications et Technologies de l’information, Albert Kan-Dapaah, a présenté le bilan du comité africain de suivi du sommet mondial sur la société de l’information avant de se féliciter des acquis dont le plus important demeure la création du Fonds de solidarité numérique.
(Source : APS, 5 septembre 2005)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000