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Vente des actions de la Sonatel : Une des principales exigences du FMI

samedi 18 avril 2009

Des entretiens se sont déroulés à Dakar, du 28 octobre au 7 novembre 2008, entre l’Etat du Sénégal et le Fmi. Cette rencontre a été précédée d’une mission de reconnaissance et d’entretiens, qui a eu lieu du 16 au 22 septembre 2008 à Washington. La mission du Fmi était composée de MM. Mueller (Chef de mission), Lakwijk et de Gitton du Département Afrique, de Mme Mitra du Département de la stratégie, des politiques et de l’évaluation et de Mme Sancak du Département des finances publiques, de M. Michel, expert en gestion des finances publiques, Département des finances publiques) et M. Alex Segura-Ubiergo représentant résident à Dakar. Au terme de ces séances, le Fmi avait fait des recommandations au Sénégal et une lettre signée par Abdoulaye Sow, qui a supplée Ibrahima Sarr au poste de Ministre délégué, Ministre du Budget.

Le FMI avait, depuis octobre 2008, exigé de l’Etat du Sénégal « la réduction de ses dépenses à hauteur de 100 milliards, l’ajustement des tarifs de la Sénélec, le rétablissement des taxes sur les aliments y compris le riz, l’élimination de la subvention du gaz butane à partir de mi-2009, l’élimination de la taxe protectionniste sur l’huile végétale » et, enfin, le dernier point qui concerne la vente des actions de la Sonatel : « la vente des actifs de l’Etat au niveau de certaines sociétés nationales ». Cette mission du FMI, selon la copie du rapport du Fmi, dont nous détenons copie, a rencontré Abdoulaye Diop, Ministre des finances, Abdoulaye Sow, Ministre du Budget, Birame Sene, Directeur national de la BCEAO et d’autres représentants du Gouvernement, sans oublier « les représentants des partenaires de développement, du secteur privé et des banques ».

« La mission a, en partie, coïncidé avec la mission d’assistance technique en matière de gestion des finances publiques du FMI, qui visait à évaluer les dérapages budgétaires et à recommander des mesures correctrices », note le rapport 2008 du Fmi. « Les retards de paiement devraient être éliminés, d’ici le milieu de 2009. Les autorités ont déjà fortement comprimé les dépenses, en vertu d’une loi de finances rectificative pour 2008 et de la loi de finances de 2009, devant être adoptée à la mi-décembre », note encore le rapport du Fmi. D’ailleurs, lors de la signature d’un protocole d’accord entre le Gouvernement du Sénégal et l’Union européenne, Guille Hervio avait déclaré que « le Sénégal a presque épongé toute sa dette intérieure », conformément aux recommandations des partenaires au développement. Les autorités avaient pris l’engagement, devant la délégation du Fmi, d’éliminer, d’ici au milieu de 2009, toutes les subventions sur certains produits.

Selon eux, « les mesures correctrices fortes, prévues par le programme et qui visent à atténuer l’impact des chocs provoqués par la hausse des prix des denrées et des produits pétroliers et des dérapages budgétaires, rendront l’économie davantage en mesure de faire face à la crise financière mondiale ».

Exigence du FMI

De manière ferme, le Fmi avait exigé au Gouvernement du Sénégal de « contribuer à créer un espace budgétaire pour le règlement des retards de paiement », « à ajuster régulièrement les tarifs d’électricité », à « mettre en œuvre la tarification aux prix du marché », à « contribuer à maintenir l’équilibre financier de la Senelec ». Le Fmi a aussi demandé au Sénégal à « rétablir les taxes sur les aliments y compris le riz », à « rétablir la tarification aux prix du marché », à « réduire les dépenses ». Toujours dans les exigences des partenaires, il est demandé au Gouvernement du Sénégal à « éliminer la subvention au gaz butane à partir du milieu de 2009 et plafonner la subvention d’ici là », « à établir la tarification aux prix du marché », à « réduire les dépenses », à « éliminer la taxe protectionniste sur l’huile végétale », à « lutter contre la pauvreté », à « abaisser les prix de détail de 25 %». Par ailleurs, le Sénégal devra « élargir le programme d’alimentation scolaire », « lutter contre la pauvreté », et « réorienter les subventions (0,2 % du PIB d’ici 2010) ».

Le Fmi avait, également, exigé de l’Etat du Sénégal qu’il diminue « les contraintes de liquidité de l’État ». Pour cela, il faut procéder à « la vente des actifs de l’État (p. ex. licence de téléphonie cellulaire, hôtel) », au niveau de certaines sociétés nationales. Le Fmi ne s’est pas arrêté là, car il aussi demandé au Gouvernement, en 2009, de « réunir des capitaux qui pourraient être nécessaires pour régler intégralement les retards de paiement », de « réformer des dépenses publiques », de « régulariser les avances de trésorerie en adoptant une loi de finances rectificative », « d’accroître la transparence et la responsabilité », de « réaliser un audit des dépenses extra budgétaires » et, enfin, de « déterminer quelles dépenses doivent être approuvées ou rejetées ».

Toujours dans ses recommandations, le FMI avait suggéré que « les autorités réservent le produit de la vente d’actifs, actuellement envisagée, au remboursement anticipé de cet emprunt et de celui contracté pour l’autoroute à péage. Et, éventuellement, au règlement accéléré des dépenses extra budgétaires, suite à l’audit technique ».

(Source : Rewmi, 18 avril 2009)

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