Organisé par le Réseau africain de développement de MOOC pour l’innovation pédagogique dans l’enseignement supérieur (REAMOOC), le colloque axé sur « les innovations pédagogiques numériques et pistes de solutions aux défis de l’enseignement supérieur en Afrique » a pris fin hier, mardi 7 septembre. Lors de cette clôture, les représentants du réseau ont fait part des résultats des quatre années de collaboration du consortium des institutions partenaires.
Le Réseau africain de développement de MOOC pour l’innovation pédagogique dans l’enseignement supérieur (REAMOOC) entend développer l’usage du numérique dans les universités francophones d’Afrique. Hier, mardi 7 septembre, lors de la clôture du colloque axé sur le thème « les innovations pédagogiques numériques et pistes de solutions aux défis de l’enseignement supérieur en Afrique » qui s’est tenue en ligne, les représentants du REAMOOC sont revenus sur le projet autour des MOOC (cours en ligne ouverts et massifs) en Afrique. Parmi les réalisations de ce projet qui a pour but « d’améliorer la qualité des apprentissages des étudiants », il y a l’amélioration de la connectivité, le développement des centres d’employabilité francophones, entres autres. « Avec le cas de l’UVS (Université virtuelles du Sénégal), on a installé un peu partout des ENO (Espaces numériques ouvertes).
Les trois universités du Sénégal (UGB, UCAD et UVS) sont réunies pour mettre en place un MOOC commun qu’on appelle Entreprenariat et création d’entreprise », a fait savoir le président de l’Association REAMOOC, Mamadou Sarr Sur la question de l’inclusivité du projet, le coordonnateur du projet REAMOOC, Libérat Ntibashirakandi, a indiqué qu’un dispositif online et offline est mis en place pour permettre à ceux qui sont inscrits dans les MOOC de travailler, même sans connexion. « Quand on a monté le projet, on a absolument tenu compte des problèmes de connectivité. Il y a cette technologie qui permet aux étudiants de se connecter offline. C’est-à-dire la technique permet de charger les contenus à droite et l’étudiant peut accéder aux contenus sans connexion. Quand il se connecte à l’internet, il y a une mise à jour automatique, si jamais il y a d’éventuelles modifications », a expliqué le coordonnateur du projet REAMOOC, Libérat Ntibashirakandi.
Pour sa part, Sabine Lopez de l’Agence universitaire de la francophonie (AUF) est revenue sur les politiques et stratégies pour développer l’enseignement numérique en Afrique de l’Ouest. « Il y a pas mal de grands projets prévus. On a la mairie de Thiès, avec plusieurs structures, pour développer ces nouveaux centres qui permettront aux étudiants qui ont des difficultés de connexion, de pouvoir accéder à une offre de service. Nous travaillons aussi au développement d’une grande plateforme numérique interconnectée entre tous nos centres, mettre un réseau et toute l’offre de service proposée dans toutes les Directions régionales de l’AUS. Ça, c’est l’un des grands chantiers pour l’année qui est en cours et qui va être concrétisé en 2022 », a fait savoir Sabine Lopez.
En effet, Libérat Ntibashirakandi a invité les médias à informer les universités « qu’elles peuvent adhérer à l’esprit REAMOOC dans le but de mutualiser, pour améliorer la qualité de l’enseignement et de l’apprentissage en Afrique ». Lancé officiellement, le 15 janvier 2018, à Bruxelles, le projet REAMOOC est co-coordonné par l’Université libre de Bruxelles et l’Agence universitaire de la Francophonie, et est cofinancé par le Programme Erasmus + de l’Union européenne.
M. Djigo
(source : Sud Quotidien, 8 septembre 2021)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000