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Une année qui démarre sur les chapeaux de roue !

samedi 1er février 2014

A peine l’année 2013 enterrée, l’année 2014 a démarré sur les chapeaux de roue avec une actualité des plus denses dans le domaine des technologies de l’information et de la communication. Sur le plan des politiques publiques, la vedette reviens sans nul doute au Comité national de pilotage de la transition de l’audiovisuel analogique au numérique (CONTAN) dont l’appel à candidature pour la mise en place d’une infrastructure convergente suscite moult débats dans les milieux spécialisés. Malheureusement, comme d’habitude, ni les citoyens, ni les partis politiques, ni la société civile ne font entendre leurs voix sur ces questions qui sont pourtant tout autant, si ce n’est plus, plus sociétales que techniques ou économiques. Quel doit-être le rôle de l’Etat dans la transition vers le numérique ? Quelle doit être la place accordée au secteur privé national ? Qui doivent être les partenaires financiers et techniques devant accompagner le processus et sur quels critères les choisir ? Comment sera constituée et gérée la société qui sera en charge du multiplex ? Faut-il une ou plusieurs infrastructures de diffusion ? Qui doit/peut et comment financer cette mutation complexe ? Etc. De plus dans le débat actuel, il faut regretter que les attaques personnelles, les positionnements individuels, les questions liées aux prérogatives des uns et des autres ou encore les diatribes l’emportent sur les critiques constructives et les contributions visant à faire en sorte que la transition vers le numérique soit une réussite. Comme l’a indiqué le Président de la république lors de l’installation du CONTAN, ce dont il s’agit aujourd’hui c’est la création d’une « alliance nationale pour le numérique » car en la matière l’échec n’est pas permis et si échec il devait y avoir cela ne serait pas celui d’untel ou d’untel mais bien celui du Sénégal. Au-delà, l’importante et a bonne nouvelle qui est passée quasiment aperçue c’est la création par Expresso d’une structure dédiée à la fourniture de services aux entreprises offrant notamment des liaisons spécialisées à haut débit mettant ainsi fin au monopole de la Sonatel. En effet, malgré la privatisation de l’opérateur historique en 1997, jamais depuis cette date, les entreprises n’ont eu la possibilité de faire jouer la concurrence pour le choix de leur fournisseur d’accès Internet avec les conséquences négatives que l’on sait tant sur le niveau des prix que sur la qualité de service. Il faut espérer que bientôt Tigo se positionnera également sur ce segment et que demain ces deux opérateurs proposeront également des offres aux particuliers afin qu’ils puissent enfin accéder au haut débit et ce à des prix qui ne soient pas prohibitifs. En effet, même si comparaison n’est pas raison, il est difficile de comprendre pourquoi en France un abonnement triple play (téléphone, télévision et Internet) avec des débits de 20 Mo revient entre 13 000 FCFA et 26 000 FCFA quand au Sénégal un abonnement dual play coûte 24 000 FCFA pour disposer d’un débit Internet de 512 Ko et accéder à 25 chaînes de télévision ! Dernier élément qui mérite d’être souligné tant l’innovation est spectaculaire pour faire progresser le Sénégal sur la voie de la Société de l’information, l’annonce faite par Tigo d’offrir une connexion WiFi gratuite dans plusieurs centaines de bus. Là encore on ne peut que saluer cette initiative qui devrait permettre à des milliers de Sénégalais et de Sénégalaises, notamment parmi les plus jeunes, d’être connectés dans les transports dans lesquels ils passent chaque semaine des heures et des heures. C’est ici l’occasion d’inviter les collectivités locales à mettre en place, en collaboration avec les opérateurs de télécommunications, des zones offrant un accès WiFi gratuit, dans les espaces publics (mairies, établissements sanitaires et scolaires, places publiques, etc.) afin que le slogan « Internet pour tous, Internet partout » devienne une réalité. En effet, tant que l’accès à Internet sera réservé à une infime minorité, il sera totalement chimérique de vouloir développer une économie numérique digne de ce nom capable de faire vivre des entreprises qui pourront générer de la richesse, créer des emplois et être suffisamment fortes pour s’attaquer aux marchés de la sous-région, aux marchés africains et pourquoi pas au marché mondial.

Alex Corenthin
Secrétaire aux relations internationales

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INTERNET EN CHIFFRES

- Bande passante internationale : 172 Gbps
- 4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
- 19 266 179 abonnés Internet

  • 18 595 500 abonnés 2G+3G+4G (96,58%)
    • 2G : 12,95%
    • 3G : 24,60%
    • 4G : 62,45%
  • 334 642 abonnés ADSL/Fibre (1,71%)
  • 334 875 clés et box Internet (1,71%)
  • 1162 abonnés aux 4 FAI
  • Internet fixe : 1,74%
  • Internet mobile : 98,26%

- Liaisons louées : 3971

- Taux de pénétration des services Internet : 106,84%

(ARTP, 30 septembre 2023)

- Débit moyen de connexion mobile : 23, 10 Mbps
- Débit moyen de connexion fixe : 21, 77 Mbps

(Ookla, 31 janvier 2023)


- 9 749 527 utilisateurs
- Taux de pénétration : 56,70%
(Internet World Stats 31 décembre 2021)


- + de 10 000 noms de domaine actifs en .sn
(NIC Sénégal, décembre 2023)

TÉLÉPHONIE EN CHIFFRES


Téléphonie fixe

- 3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
- 382 721 abonnés
- 336 817 résidentiels (88,01%)
- 45 904 professionnels (11,99%)
- Taux de pénétration : 1,67%

(ARTP, 30 septembre 2023)

Téléphonie mobile

- 3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
- 21 889 688 abonnés
- Taux de pénétration : 123,34%

(ARTP, 30 septembre 2023)

FACEBOOK

3 050 000 utilisateurs

Taux de pénétration : 17,4%

- Facebook : 2 600 000

- Facebook Messenger : 675 200

- Instagram : 931 500

- LinkedIn : 930 000

- Twitter : 300 000

(Datareportal, Janvier 2023)

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