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Un expert en communication analyse les conséquences d’une régulation des réseaux sociaux au Sénégal

mercredi 1er juin 2022

La régulation des réseaux sociaux a suscité et continue de susciter les débats au sein de la toile sénégalaise. Est-ce possible de reculer les réseaux sociaux au Sénégal comme le veut le président Macky Sall ? C’est la question que tente de répondre Docteur Momor Thiam, expert en communication politique et sociale

Interrogé par nos confrères du journal le Témoin, l’avocat souligne que c’est déjà peine perdue pour l’Etat du Sénégal de vouloir réguler les réseaux sociaux. Selon lui, il faudrait plutôt se tourner vers une approche pédagogique d’éducation et de prévention sur l’utilisation de ces réseaux à travers un programme de communication publique comme cela se fait en matière de prévention routière ou de sauvegarde de la santé ou de préservation de l’environnement.

« Et comme toute forme de communication publique, il faut des moyens conséquents, une approche inclusive et un suivi-évaluation comme ce fut le cas dans la lutte contre le covid 19… » indique Dr Momar Thiam.

Une guerre vouée à l’échec ?

Un des rares pays dans le monde qui a réussi à contrôler les réseaux et médias sociaux, c’est la Russie. Après l’invasion de l’Ukraine, le président Vladimir Poutine a durci davantage la guerre contre les réseaux sociaux et leurs utilisateurs. Pour y parvenir, il a lancé un sévère avertissement aux géants des réseaux sociaux (Facebook, Youtube, WhatsApp, Twitter et Tik-Tok) après avoir bloqué certaines plateformes récalcitrantes. Selon Me Etienne Dione, avocat à la Cour, interrogé pat le même journal , la Russie de Poutine, la Chine de Xi Jinping, la Turquie d’Erdogan ou les Émirats arabes unis (Eau), etc. ne sont pas le Sénégal de Macky Sall.

« Car ces pays ont les moyens techniques, financiers et logistiques de leur politique de lutte contre les médias et réseaux sociaux. Ce qui n’est pas le cas pour le Sénégal où cette guerre visant à contrôler les réseaux sociaux serait un pari inéluctablement voué à l’échec ! C’est comme vouloir arrêter la mer avec les bras. Et d’ailleurs, comment pourrait-on y procéder ? Comment les personnes qui entendent le faire comptent-elles s’y prendre ? Car la solution radicale serait de couper purement et simplement l’internet au Sénégal.

(Source : Social Net Link, 1er juin 2022)

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INTERNET EN CHIFFRES

- Bande passante internationale : 172 Gbps
- 4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
- 19 266 179 abonnés Internet

  • 18 595 500 abonnés 2G+3G+4G (96,58%)
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  • 1162 abonnés aux 4 FAI
  • Internet fixe : 1,74%
  • Internet mobile : 98,26%

- Liaisons louées : 3971

- Taux de pénétration des services Internet : 106,84%

(ARTP, 30 septembre 2023)

- Débit moyen de connexion mobile : 23, 10 Mbps
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(Ookla, 31 janvier 2023)


- 9 749 527 utilisateurs
- Taux de pénétration : 56,70%
(Internet World Stats 31 décembre 2021)


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(NIC Sénégal, décembre 2023)

TÉLÉPHONIE EN CHIFFRES


Téléphonie fixe

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(ARTP, 30 septembre 2023)

Téléphonie mobile

- 3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
- 21 889 688 abonnés
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(ARTP, 30 septembre 2023)

FACEBOOK

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Taux de pénétration : 17,4%

- Facebook : 2 600 000

- Facebook Messenger : 675 200

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- Twitter : 300 000

(Datareportal, Janvier 2023)

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