Le studio Waru abrite, dans le cadre du ‘’Off’’ de la Biennale de l’art africain contemporain (Dak’Art), une exposition intitulée ‘’1 D...PENDANT’’, un cadre permettant à une douzaine d’artistes de revendiquer une prise de parole avec comme principal instrument les arts numériques.
En cours jusqu’au 21 mai prochain, l’exposition est ‘’une riposte, une prise de position, un moment d’engagement qui se construit avec de l’intellect et du vécu’’, a expliqué Fatou Kandé Senghor, un des artistes impliqués, lors d’une conférence de presse, lundi.
‘’On n’a rien à vendre, on a des préoccupations, on doit les présenter, les transmettre’’, a-t-elle ajouté, soulignant que la vidéo d’art est une pratique qui va aller galopante. ‘’L’intellect mélangé à un engagement a donné des œuvres, ignorées ici mais reconnues ailleurs où elles ont été présentées.’’
Fatou Kandé Senghor a ajouté : ‘’Il est important de ne plus continuer à ignorer cette discipline artistique. Il faut qu’on lui donne la place qui doit lui revenir.’’
Cette plateforme artistique se veut un regard critique sur la célébration, par certains pays d’Afrique subsaharienne, du cinquantenaire de leur indépendance. ‘’Nos grands-parents sont nés dans des colonies, certains de nos parents aussi. En fin de compte, les plus indépendants c’est nous, soutient Jacky Daniel Ly. Ce que nous faisons c’est de l’art actuel.’’
‘’Ce qui est le plus important, ici, c’est l’outil avec lequel nous nous exprimons. Les choses évoluent, ces outils nous permettent de nous exprimer’’, relève pour sa part Abdoul Aziz Cissé, précisant que l’utilisation du numérique appelle à un ‘’recyclage’’ et une remise en cause de certaines certitudes chez les ‘’anciens’’.
Les douze artistes participant à la plateforme numérique son : Fatou Kandé Senghor, Arfang Sarr, Jacky Daniel Ly, Abdoul Sall, Papa Youssou Mboup, Momar Diol, Birom Seck, Abdoul Aziz Cissé, Moussa Thiam Picasti, Pascal Traoré, Ndoye Douts et Pamphile Oudiane.
‘’Nous ne sommes pas étrangers à ce qui se passe autour de nous. Nous sommes acteurs et témoins, nous avons un devoir de regard, de critique, d’introspection et de proposition. Les vidéos présentées ne sont pas des vidéos d’évasion mais d’engagement’’, expliquent-il dans une note de présentation.
Dans le cadre du ‘’Off’’ du Dak’Art 2010, WARU apporte ‘’sa contribution à la promotion des jeunes réalisateurs au développement et à la vulgarisation des arts numériques.’’
‘’Mis à la disposition de la jeune création artistique, Waru Studio est une plateforme de recherche artistique qui fonctionne comme un laboratoire d’expérimentation (Art-science-technologie-écologie), un incubateur qui allie toutes les sciences en utilisant les nouvelles technologies’’, indique le document remis aux journalistes.
Le texte ajoute : ‘’Convaincu que l’art en Afrique noire est une arme très efficace pour aborder les préoccupations des Africains, il incite beaucoup de jeunes venus de tous les horizons à fréquenter l’atelier multimédia Waru Studio pour affûter leurs intuitions artistiques et technologiques.’’
Les participants à la plateforme sont ‘’des individus qui parcourent le monde et tirent de cette expérience des œuvres non exemptes d’empreintes singulières.’’
Pour cette exposition, ‘’leur volonté créatrice a choisi les médiums de la vidéo et de la photographie pour élaborer les changements qui impliquent des générations et des mouvements d’une métamorphose perpétuelle.’’
(Source : APS, 17 mai 2010)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000