La Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (BCEAO) travaille à la mise en place d’ici à 2020 d’une plateforme numérique de transactions financières au profit des huit pays membres de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), a appris l’APS, mardi dans la capitale sénégalaise.
La vision de la BCEAO, à travers ce projet, est de mettre une infrastructure permettant les échanges de compte à compte bancaire, mais également vers des comptes non bancaires (e-money), entre tous les acteurs du système financier et des particuliers au sein de l’Union, a expliqué mardi Gisèle Keny Ndoye.
Intervenant à un forum de haut niveau sur les innovations technologiques au service de l’inclusion financière, la responsable en charge de l’inclusion financière au sein de la BCEAO a fait savoir que ledit projet sera administré par la Banque africaine de développement.
‘’C’est une mise en relation de tous les acteurs notamment les banques, les établissements financiers de paiements, les institutions de micro finance, les établissements de monnaie électronique et les sociétés de transfert rapide d’argent’’, a- t –il souligné en rappelant la volonté de la Banque centrale de procéder à une ‘’intégration de tous les instruments et canaux utilisés au niveau du système de finance digitale’’.
De fait, ‘’une mutualisation des investissements et des efforts autour de la plateforme Groupe Interbancaire monétique (GIM-UEMOA) mis en place depuis quelques années permet aux populations d’utiliser une carte bancaire et de faire des retraits où qu’elles soient dans l’Union’’, a-t-elle fait valoir.
Ainsi, a ajouté Keny Ndoye, la GIM a été retenue par les autorités de la Banque Centrale pour héberger cette future infrastructure.
Analysant les spécificités de chaque pays en matière de transaction financière, la BCEAO s’est positionnée pour faciliter le projet au nom des acteurs de l’UEMOA afin qu’ils puissent s’en approprier, a-t-elle fait remarquer.
Des rencontres ont été tenues depuis un an avec tous les dirigeants des établissements financiers impliqués dans ce projet. Le Niger sera le dernier pays visité en décembre pour boucler les 8 pays membres et terminer les concertations avec les institutions financières mais également avec les autorités de régulation des télécommunications, a-t-on appris des initiateurs.
En effet, les sociétés de téléphonie mobile auront ‘’une bonne part à jouer dans ce projet puisque le canal principal utilisé sera les télécommunications’’.
La deuxième phase du projet consistera à la réalisation d’études et la formation des parties prenantes sur la problématique de l’interopérabilité à partir du mois de décembre 2018 dans la mesure où elles sont appelées autour de groupe thématiques à définir les spécifications techniques fonctionnelles du projet.
Une étude du marché sera également réalisée avant la mise à niveau de la plateforme à l’issue d’une concertation régionale en début 2020 pour définir le plan de déploiement, le modèle économique et la tarification de ce nouvel plateforme viable.
(Source : APS, 27 novembre 2018)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000