Il n’y a rien de nouveau en ce qui concerne le nouveau opérateur des télécommunications. Le gouvernement est toujours au stade de l’élaboration des textes devant régir le nouveau prétendant.
Le ministre des Postes, des Télécommunications et des Nouvelles techniques de l’information et de la communication a tenu hier les mêmes propos que lors de la cérémonie d’ouverture, le 1er septembre dernier, du bureau de la société de fabrication de téléphones mobiles Nokia à Dakar. Il a indiqué que le troisième opérateur permettra de couvrir tout le Sénégal. "L’arrivée de ce nouvel opérateur permettra d’obtenir une couverture de l’ensemble du pays en matière de télécommunication, mais aussi les zones les plus défavorisées vont avoir accès aux outils des nouvelles technologies", a souligné Joseph Ndong.
S’exprimant lors de la cérémonie d’ouverture de la quatrième réunion annuelle Fratel, un réseau qui a pour vocation de rassembler les régulateurs des télécommunications ayant la langue française en partage, le ministre est revenu sur le document qui permet à ce nouvel opérateur des télécommunications de s’installer. "La lettre de politique sectorielle qui a été récemment publiée, permet d’installer ce nouvel opérateur dans l’ensemble des segments des télécommunications", a précisé M. Ndong. "Des textes législatifs sont aussi en train d’être adoptés pour sécuriser les acquis, mais aussi pour harmoniser la connexion entre les différents opérateurs. Nous sommes actuellement en phase d’élaboration des cahiers de charges", a-t-il précisé, avant de convenir qu’"il y aura certainement une concurrence sur le marché de la téléphonie. Seuls des textes réglementaires faciliteront le travail".
D’après le ministre des Postes, des Télécommunications et des Nouvelles techniques de l’information et de la communication, une multitude d’offres a été reçue au niveau de son département. Elles proviennent particulièrement d’Asie, d’Amérique et d’Afrique.
Joseph Ndong est, en outre, revenu sur la mise en place du fonds de développement du service universel des télécommunications : "Ce fonds aidera les plus démunis à avoir accès aux nouvelles technologies de l’information et de la communication en milieu rural". Autrement dit, le gouvernement supportera certains coûts pour une baisse des tarifs en zone rurale. "En zone rurale, l’accès au téléphone est très cher. C’est pourquoi le fonds de développement du service universel des télécommunications est un des éléments qui visent à réduire ce coût", a-t-il encore dit.
En attendant, le gouvernement traîne les pieds dans la libéralisation du secteur des télécommunications où seuls deux opérateurs font de grosses affaires. Et sur le dos des populations qui peuvent avoir un meilleur sevice de qualité et à bon prix.
Ndakhté M. GAYE
(Sourtce : Wal Fadjri, 15 septembre 2006)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000