Après la vidéo du policier se faisant corrompre, l’agent de la Police nationale fait l’objet d’une enquête à la brigade prévôtale. Les auteurs de la vidéo sont traqués. Ainsi des internautes qui ont partagé la vidéo ont été convoqués par la Division des investigations criminelles (Dic)
La Division des investigations criminelles (Dic), chargée d’enquêter sur ce scandale qui secoue la Police nationale, va rechercher, identifier et arrêter les auteurs de la vidéo incriminée : les deux jeunes femmes qu’on entend discuter avec le policier dans la projection. A défaut de mettre la main sur les deux femmes, la Dic retrace le circuit de la vidéo. Ainsi, plusieurs internautes ayant partagé cette vidéo, ont été convoqués, hier, par les enquêteurs de la Dic. Une source proche de cette affaire affirme que « des gens ayant partagé la vidéo du policier pris en flagrant délit de corruption font l’objet de convocations à la Dic ». La tâche s’annonce, tout de même, ardue pour les enquêteurs de la Dic, décidée à faire la lumière sur cette affaire.
Les filles qui voulaient dénoncer une tare, en publiant une vidéo montrant un policier de la Compagnie de circulation se faisant corrompre sont recherchées. Elles aussi seront poursuivies pour corruption. En filmant le policier Diallo, elles ne doutaient pas que les choses pouvaient se retourner contre elles. L’agent de police Diallo qui apparaît sur la vidéo, n’a presque pas de chance d’échapper à une sanction disciplinaire qui pourra aller de l’avertissement à la radiation. D’ailleurs, la brigade prévôtale aurait été actionnée par la hiérarchie de la Police nationale qui, mise au courant de cette affaire qui a fait le tour du monde en 48 heures, n’a pas attendu. Elle s’est vite réunie pour étudier le cas qui est suivi avec beaucoup de diligence. « Dans ce sens, la Brigade prévôtale, en charge des enquêtes internes, a été instruite pour ouvrir une procédure disciplinaire, laquelle devra déboucher sur une sanction d’ordre intérieur », rapporte-t-on dans un document du bureau des Relations publiques de la police. Les enquêteurs sont également sur les traces des jeunes filles qui ont donné de l’argent au policier. Les enquêteurs décident de traquer les auteurs de la vidéo : la conductrice du véhicule et son amie qui, au-delà de l’infraction commise, ont filmé l’agent, à son insu. La brigade de lutte contre la cybercriminalité est à leurs trousses, après l’instruction du ministère public. « Le Parquet a également demandé l’ouverture d’une enquête qui situera les responsabilités pénales des différents protagonistes de l’affaire dite de la vidéo de la corruption d’un fonctionnaire de Police », poursuit-on.
Pour rappel, la vidéo du policier pris en flagrant délit de corruption avec des jeunes femmes a commencé à circuler sur Internet depuis dimanche dernier. Elle a montré ce qui se passe au quotidien dans la circulation au Sénégal.
Jules Souleymane Ndiaye
(Source : L’Observateur, 27 juillet 2016)
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