Le Directeur général de la Radiodiffusion télévision sénégalaise (RTS, publique), Racine Talla, a invité, mardi à Dakar, les travailleurs de son entreprise à se former pour être en phase avec les exigences du passage au numérique.
‘’Les techniciens doivent se former pour être en phase avec le numérique, pour ne pas avoir de problème lors de cette migration’’, a-t-il déclaré lors d’un séminaire de mise à niveau du personnel technique de la RTS sur la transition vers le numérique.
A travers ce séminaire, l’objectif est notamment de ‘’mettre à niveau le personnel de la RTS afin de lui permettre de connaître les défis et enjeux’’ mais aussi de ‘’comprendre la problématique du passage au numérique’’.
M. Talla a toutefois rappelé que le budget de la RTS est loin de suffire pour assurer le financement d’une telle opération. Elle compte de fait sur ‘’l’appui de l’Etat pour mener à bien sa mission de service public’’, a-t-il précisé, affirmant ‘’tout mettre en œuvre pour que cette action soit une réussite’’.
Il a cité en exemple le Burkina Faso, où ‘’l’Etat a pris des garanties pour que la télévision ait un crédit à hauteur de 15 milliards de francs CFA auprès des partenaires financiers afin de financer la migration vers le numérique, prévue en juin 2015’’.
L’échéance pour le passage de l’analogique au numérique est fixée au 17 juin 2015, conformément à un traité initié par l’Union internationale des télécommunications (UIT) et signé par les pays membres.
‘’L’Etat a hâte de passer au numérique, parce que selon des études réalisées par la Banque mondiale, cela augmenterait le produit intérieur brut (PIB)’’, a déclaré le chef de la Cellule management et qualité de la RTS, Ousseynou Dieng, qui a mis en exergue les avantages et les inconvénients de cette migration.
‘’Le numérique, c’est plus de chaînes. Il permet de diversifier la qualité des programmes et de promouvoir davantage les cultures et les langues nationales, plus d’économie d’énergie, une bonne qualité d’image et de son’’, a-t-il ajouté.
Dans cette perspective, les défis suivants devront être relevés : ‘’les contraintes financières, la rude concurrence des chaînes de télévision privées, la faiblesse de la production’’.
(Source : APS, 22 octobre 2013)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000