Laurent de Mercey de l’Adetef, opérateur interministériel français de la coopération internationale, ainsi que tous les intervenants de la table ronde sur la transition de la télévision analogique à la télévision numérique ont insisté sur la nécessité, en préparation de la transition, de créer une structure de pilotage.
S’exprimant dans le cadre du 11ème séminaire du réseau francophone de la régulation des télécommunications (Fratel) sur « Licences 3G et 4G, état des lieux de l’attribution du premier dividende » enu à Dakar, les 15 et 16 avril 2014, ces panelistes veulent que cette structure définisse la stratégie au niveau national et le rôle des différents acteurs en particulier dans cette transition.
Mais, pour eux, cela ne doit se limiter à ça. Ils demandent également la mise en œuvre d’une campagne d’information pour sensibiliser les usagers au changement et aux opportunités qu’apportera la transition, puis dans un second temps, une expertise opérationnelle pour la phase de déploiement.
Pour eux, au-delà, du bénéfice pour les secteurs de l’audiovisuel (nouvelles chaînes, Hd) et des télécommunications, le passage au numérique représente un aspect essentiel de la modernisation de l’économie.
Les intervenants ont aussi insisté sur l’importance des dispositions de l’accord international GE06 de l’Union internationale des télécommunications (Uit) et le besoin d’une adhésion des parties prenantes tant au niveau national que régional, et sous-régional afin de permettre la mutualisation des efforts et attirer des financements externes.
En France, comme l’ont souligné ses acteurs, la transition s’est faite autour de différentes lois qui ont permis la mise en place d’un cadre de transition sur 6 ans et a représenté 308 millions d’euros de dépenses pour l’Etat, le déploiement de réseau et les chaines de télévision, et 2,6 milliards de recettes publiques suite à l’attribution des licences 4G issus du premier dividende.
Au Burkina Faso, selon Dieudonné Wema, l’élément déclencheur de la réflexion sur le sujet a été le sommet de l’Oif (Organisation internationale de la francophonie) à Ouagadougou fin 2009 sur le sujet.
Aujourd’hui, le Burkina Faso, ainsi que la Côte d’Ivoire représentée par Jean-Paul Apata de l’Artci, l’ensemble des pays de la Cedeao et de l’Uemoa ont adopté la norme DVB-T2 et le MPEG4 comme standards pour la Tnt. Au Burkina Faso, le cadre institutionnel est en place. L’objectif est la couverture en 2014-2015 de la majorité du territoire et l’extinction en 2016.
En Côte d’Ivoire, ces étapes se feront en fonction des retombées technologiques (qualité du service audiovisuel, dividende numérique), financières et sociales qu’elles doivent apporter.
Au Sénégal, Moda Seye de l’Artp, a quant à lui, insisté sur l’importance d’étudier les expériences déjà achevées dans les autres pays pour bénéficier de leurs bonnes pratiques.
Ndakhté M. Gaye
(Source : Eco Finance, 17 avril 2014)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000