Le Nigeria représente à lui seul 54% des abonnés en Afrique de l’ouest qui est la zone qui connaît la plus forte progression. Les prévisions sur le continent se portent à 200 millions d’abonnés d’ici 2020. Citant l’exemple du Sénégal, le directeur général de la Sonatel, Cheikh Tidiane Mbaye, a révélé hier que les télécoms contribuent fortement au Pib, avec 6% en 2004. Le Sénégal est premier de la classe en Afrique, mais ses performances sont notables, car les pays développés en sont à 3%. Il révèle : « Il y a une baisse du prix moyen de la communication de 4,3% par an et nous pensons que d’ici 2006, la baisse sera plus importante. Le challenge des opérateurs africains est de pénétrer de manière rentable les segments à faible revenu avec une baisse du prix d’accès au réseau. »
Les opérateurs mobiles Africains ont été invités à développer des initiatives pour aider le continent africain dans la lutte contre la pauvreté. Face au faible pouvoir d’achat des pays africains et à la demande de plus en plus forte, le défi est de rendre le téléphone de plus en plus accessible. Au demeurant, l’Afrique reste avec l’Asie et l’Amérique, l’une des trois grandes aires de croissance du réseau Gsm dans le monde.
Selon Vitalin Oluganda, chargé de la régulation au Kenya, « Gsm Africa doit essayer de promouvoir des politiques plus propices et l’usage du mobile doit contribuer à la croissance en Afrique. Pour cela, il faudrait la mise en place de réseaux à faible coût et une coopération public-privé. Il faudrait harmoniser les législations et les taxes dans les différents pays africains pour réduire la fracture numérique sur le continent ». Il pense toutefois que les gouvernants africains doivent prendre des mesures incitatives pour développer le réseau Gsm en facilitant notamment la délivrance des licences.
Il faudrait ainsi promouvoir une harmonisation du système des taxes de la Cedeao pour la région de l’Afrique de l’ouest afin de favoriser la croissance et l’extension du réseau. De même qu’un cadre réglementaire transparent dans la délivrance des licences et aussi revoir les politiques de télécommunication pour consolider le succès du mobile. Les opérateurs du mobile africains estiment que le secteur a besoin du soutien des gouvernants pour s’étendre et contribuer à une croissance de l’économie. Tous les acteurs devraient être impliqués pour éviter une fragmentation et surtout, malgré les bons chiffres de croissance que connaît le mobile, éviter de dormir sur les lauriers. Le Gsm Association, qui réunit les opérateurs mobiles du monde, tient sa deuxième session à Dakar depuis hier.
Amadou Makhtar NDIAYE
(Source : Le Quotidien, 6avril 2005)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
17 227 783 abonnés Internet
Liaisons louées : 4 420
Taux de pénétration des services Internet : 97,12%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
297 046 abonnés
256 076 résidentiels (86,21%)
40 970 professionnels (13,79%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
20 854 830 abonnés
Taux de pénétration : 117,57%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000